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tomcat

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À propos de tomcat

  • Date de naissance 10/01/1961

Méthodes de contact

  • Site Internet
    https://www.visualobject.be
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Informations de profil

  • Ville
    Jambes (Namur)
  • Intérêts
    photographie, aviation
  • Prénom
    Eric
  • Bike(s)
    Santa Cruz

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  1. Je dévie un peu du sujet mais il m’arrive quand même d’emprunter des traces proposées par les offices du tourisme. Dans le Lubéron, j’ai suivi une trace de gravel et, après quelques centaines de mètres, je me suis retrouvé emberlificoté dans une forêt de ronces et de tout ce que l’on peut imaginer pour ralentir la progression d’un cycliste, voire même d’un piéton. Donc, proposer des chemins « officiels », c’est bien … mais les entretenir, c’est encore mieux. J’ai connu cela chez nous aussi quand j’ai testé tous les parcours proposés par l’office du tourisme de Ciney. Les tests ont été faits en début de printemps et, à part la boue, tout était nickel. Ensuite, nous les avons reparcourus en août et là, certains tronçons étaient devenus impénétrables.
  2. Ce n'est certainement pas une mauvaise idée. Il m'arrive encore de retourner dans les anciens n° de O2Biker pour y retrouver d'anciennes traces. Cela dit, les sites actuels (Komoot & Co) n'ont rien inventé car, pour la plupart, leurs traces se trouvaient déjà dans les "bons vieux" magazines "papier". Et c'est assez logique puisqu'on n'ouvre pas des nouvelles traces tous les jours.
  3. Mes tracés proviennent de sources diverses : Utagawa, Komoot, Openrunner, veloloisirprovence. Dans la mesure du possible, j’essaie de recouper les traces trouvées. Je ne roule pas en vélomoteur mais cela ne m’a pas posé trop de problèmes vu que les montées trop difficiles sont quand même impraticables avec un moteur 😉. Je pense que c’est même plus facile avec un vrai vélo. Mon vélo est un Tallboy avec une fourche 130mm. Cela aurait peut-être été plus facile à certains endroits mais, globalement, mes 130 mm suffisaient largement. Le vélo de mon épouse est un 110mm et elle n’a pas eu plus de difficultés que moi.
  4. Nom de l'événement : VTT dans le Lubéron Calendrier : VTT : à l'étranger Date de l'événement : 29/05/25 00:00 Localisation : Contenu : Le printemps 2025 n’est pas vraiment une mauvaise saison. Il fait très sec et assez ensoleillé mais, p….., qu’est-ce qu’on peut se les geler. Il fait tellement froid que, sur mon vélo, je dois fouiller le fond du sac pour retrouver mes balles. Bon, c’est décidé : on part au soleil. Un ami nous a parlé du Lubéron. J’avoue être une klet en géographie française alors, je cherche : Lubéron, Vaucluse, Provence, Alpes-de-Haute-Provence, pour moi, tout cela se mélange. Je vois bien le sud de la France mais sans plus. Alors … je google « Lubéron VTT ». A ce moment, c’est « Lux Dei ». Le Lubéron est considéré comme étant le berceau du VTT français. De fait, ce ne sont pas les traces qui manquent sur le web. Ni une ni deux, on réserve les hôtels, on embarque les vélos et on se barre sous le soleil chaud du sud, direction Apt, la capitale du Lubéron. Je me suis dit que nous allions commencer « léger », un petit 35Km avec 700 mètres de D+. Chez nous, on fait cela, les doigts dans le nez et dans le fondement. Là-bas, c’est une toute autre histoire. On grimpe par des singletracks pleins de cailloux mobiles. Impossible d’escalader cela sur le vélo. Alors, on marche et comme ce sont des singles, on se prend toutes les ronces dans les pattes. Même les descentes sont casse gueules. Certaines avec des marches d’un demi-mètre. A la limite, on peut les descendre sur le vélo mais c’est risquer le matériel et, accessoirement, le mec qui est assis dessus. Les paysages, eux, sont grandioses. Toute la journée, nous avons la vue sur le sommet du Ventoux. Ne nous le cachons pas : nous rentrons à l’hôtel avec la banane. Mais nous devons revoir nos prétentions pour les jours suivants. Le lendemain, 31 Km et 630 mètres. Direction Roussillon qui est un charmant petit village (très) perché au-dessus d’une colline et entouré de carrières d’ocres. Bon, le village est bien joli mais il est bourré de touristes (sale race !) et la superette ferme à 13h30 et il est donc impossible de boire un truc de frais. En sachant qu’il tape 32°, cela vous donne l’ampleur de la désolation. Le point positif est que l’eau qui reste dans nos bidons est à température pour un thé … mais on a oublié de piquer des sachets à l’hôtel le matin. Petit conseil du routard : contrairement à ses alentours, vous pouvez oublier la moche ville d’Apt. Le reste du séjour, c’est à Gordes que nous le passerons. L’hôtel est vraiment sublime avec tout ce qu’il faut pour satisfaire le plus difficile des cyclistes. Son seul point faible est qu’il ne dispose pas de restaurant. Qu’à cela ne tienne, me déclare Valérie, le village de Gordes n’est qu’à 500 mètres à vol d’oiseau et nous pourrons y aller à pied. Là, me direz-vous, j’aurais dû sentir l’oignon car si la distance est correcte et la bestiole ailée également. L’autre bestiole, celle qui a deux pattes, elle doit d’abord descendre dans la vallée et remonter vers le village. Après cela, je vous jure que, quand vous arrivez au restaurant, vous ne chichitez pas sur le menu. Ils devraient ouvrir un crowfunding pour installer des Stannah. Comme nous en avons l’habitude, nous démarrons de l’hôtel chaque matin sur notre vélo et nous bouclons dans toutes les directions. Pour le premier jour, j’ai une trace d’une bonne trentaine de kilomètres pour 600 mètres de D+. Quand on vous dit cela en Belgique, c’est comme si vous sortiez mémère sur un vélo hollandais. Eh ben là, non. Mon GPS nous envoie vers un chemin qui ne tente même pas les chèvres. Nous devons porter nos vélos au point que l’escalade est moins dangereuse que la descente en rappel. Une fois au-dessus, des kilomètres de chemins blancs (style « Strade Bianche » italienne) nous attendent. Là ou moins nous remontons sur le vélo … toujours en plein cagnard. Quand on loge sur un point culminant, ce qu’il y a de bien, c’est que les départs se font toujours à plat ou en descente. Evidemment, pour le retour, il faut en garder un peu sous la pédale. Mais je vous assure que les bières n’en sont que meilleures. En parlant de bière(s), j’ai pour habitude de toujours demander une bière « locale ». Je ne me farcis pas mille bornes pour boire de la Leffe ou de la Hoegaarden. Dans le Lubéron, la locale, c’est l’Aptésienne qui est brassée … en Belgique. Pour souffler une miette, nous optons pour un petit « tour de Gordes », 18 km et 515 mètres, juste pour dégourdir nos guiboles. Comme d’habitude, on part par des petits singles, sur des pierres plates qui roulent. Au bruit, nous avons l’impression de rouler sur un xylophone. Nous avons quand même dû descendre du vélo pour monter ( !) certains chemins mais les vues nous font passer les griffures des arbustes. De retour à l’hôtel, nous trouvons le garage à vélos bourré craqué de plus d’une vingtaine de vélos de route. C’est une société qui organise des semaines « route » un peu partout dans le monde qui a choisi cet hôtel comme point de chute pour la Provence. Ils roulent entre 60 et 80km chaque jour en étant suivis par une camionnette technique. Ils s’adressent principalement à des américains et je n’ai pas vu de casquettes MAGA sur leur tête. Le lendemain, la météo ne s’annonce pas très favorable car des orages sont prévus. Nous empruntons donc une trace de gravel d’une trentaine de kilomètres. En finalité, seule une petite drache d’une dizaine de minutes nous oblige à nous réfugier sous un arbre. Ce qu’il y a de bien avec le VTT, c’est qu’on ne voit quasiment personne. Les rares vélos que nous avons croisés étaient motorisés. Pour le dernier jour, nous choisissons une trace qui passe par quelques villages bien sympathiques, style carte postale. En résumé, nous avons roulé 250 km pour un dénivelé d’un peu moins de 5.000 mètres. Et nous sommes très contents. Eric VTT dans le Lubéron dans le calendrier.
  5. tomcat

    VTT dans le Lubéron

    Le printemps 2025 n’est pas vraiment une mauvaise saison. Il fait très sec et assez ensoleillé mais, p….., qu’est-ce qu’on peut se les geler. Il fait tellement froid que, sur mon vélo, je dois fouiller le fond du sac pour retrouver mes balles. Bon, c’est décidé : on part au soleil. Un ami nous a parlé du Lubéron. J’avoue être une klet en géographie française alors, je cherche : Lubéron, Vaucluse, Provence, Alpes-de-Haute-Provence, pour moi, tout cela se mélange. Je vois bien le sud de la France mais sans plus. Alors … je google « Lubéron VTT ». A ce moment, c’est « Lux Dei ». Le Lubéron est considéré comme étant le berceau du VTT français. De fait, ce ne sont pas les traces qui manquent sur le web. Ni une ni deux, on réserve les hôtels, on embarque les vélos et on se barre sous le soleil chaud du sud, direction Apt, la capitale du Lubéron. Je me suis dit que nous allions commencer « léger », un petit 35Km avec 700 mètres de D+. Chez nous, on fait cela, les doigts dans le nez et dans le fondement. Là-bas, c’est une toute autre histoire. On grimpe par des singletracks pleins de cailloux mobiles. Impossible d’escalader cela sur le vélo. Alors, on marche et comme ce sont des singles, on se prend toutes les ronces dans les pattes. Même les descentes sont casse gueules. Certaines avec des marches d’un demi-mètre. A la limite, on peut les descendre sur le vélo mais c’est risquer le matériel et, accessoirement, le mec qui est assis dessus. Les paysages, eux, sont grandioses. Toute la journée, nous avons la vue sur le sommet du Ventoux. Ne nous le cachons pas : nous rentrons à l’hôtel avec la banane. Mais nous devons revoir nos prétentions pour les jours suivants. Le lendemain, 31 Km et 630 mètres. Direction Roussillon qui est un charmant petit village (très) perché au-dessus d’une colline et entouré de carrières d’ocres. Bon, le village est bien joli mais il est bourré de touristes (sale race !) et la superette ferme à 13h30 et il est donc impossible de boire un truc de frais. En sachant qu’il tape 32°, cela vous donne l’ampleur de la désolation. Le point positif est que l’eau qui reste dans nos bidons est à température pour un thé … mais on a oublié de piquer des sachets à l’hôtel le matin. Petit conseil du routard : contrairement à ses alentours, vous pouvez oublier la moche ville d’Apt. Le reste du séjour, c’est à Gordes que nous le passerons. L’hôtel est vraiment sublime avec tout ce qu’il faut pour satisfaire le plus difficile des cyclistes. Son seul point faible est qu’il ne dispose pas de restaurant. Qu’à cela ne tienne, me déclare Valérie, le village de Gordes n’est qu’à 500 mètres à vol d’oiseau et nous pourrons y aller à pied. Là, me direz-vous, j’aurais dû sentir l’oignon car si la distance est correcte et la bestiole ailée également. L’autre bestiole, celle qui a deux pattes, elle doit d’abord descendre dans la vallée et remonter vers le village. Après cela, je vous jure que, quand vous arrivez au restaurant, vous ne chichitez pas sur le menu. Ils devraient ouvrir un crowfunding pour installer des Stannah. Comme nous en avons l’habitude, nous démarrons de l’hôtel chaque matin sur notre vélo et nous bouclons dans toutes les directions. Pour le premier jour, j’ai une trace d’une bonne trentaine de kilomètres pour 600 mètres de D+. Quand on vous dit cela en Belgique, c’est comme si vous sortiez mémère sur un vélo hollandais. Eh ben là, non. Mon GPS nous envoie vers un chemin qui ne tente même pas les chèvres. Nous devons porter nos vélos au point que l’escalade est moins dangereuse que la descente en rappel. Une fois au-dessus, des kilomètres de chemins blancs (style « Strade Bianche » italienne) nous attendent. Là ou moins nous remontons sur le vélo … toujours en plein cagnard. Quand on loge sur un point culminant, ce qu’il y a de bien, c’est que les départs se font toujours à plat ou en descente. Evidemment, pour le retour, il faut en garder un peu sous la pédale. Mais je vous assure que les bières n’en sont que meilleures. En parlant de bière(s), j’ai pour habitude de toujours demander une bière « locale ». Je ne me farcis pas mille bornes pour boire de la Leffe ou de la Hoegaarden. Dans le Lubéron, la locale, c’est l’Aptésienne qui est brassée … en Belgique. Pour souffler une miette, nous optons pour un petit « tour de Gordes », 18 km et 515 mètres, juste pour dégourdir nos guiboles. Comme d’habitude, on part par des petits singles, sur des pierres plates qui roulent. Au bruit, nous avons l’impression de rouler sur un xylophone. Nous avons quand même dû descendre du vélo pour monter ( !) certains chemins mais les vues nous font passer les griffures des arbustes. De retour à l’hôtel, nous trouvons le garage à vélos bourré craqué de plus d’une vingtaine de vélos de route. C’est une société qui organise des semaines « route » un peu partout dans le monde qui a choisi cet hôtel comme point de chute pour la Provence. Ils roulent entre 60 et 80km chaque jour en étant suivis par une camionnette technique. Ils s’adressent principalement à des américains et je n’ai pas vu de casquettes MAGA sur leur tête. Le lendemain, la météo ne s’annonce pas très favorable car des orages sont prévus. Nous empruntons donc une trace de gravel d’une trentaine de kilomètres. En finalité, seule une petite drache d’une dizaine de minutes nous oblige à nous réfugier sous un arbre. Ce qu’il y a de bien avec le VTT, c’est qu’on ne voit quasiment personne. Les rares vélos que nous avons croisés étaient motorisés. Pour le dernier jour, nous choisissons une trace qui passe par quelques villages bien sympathiques, style carte postale. En résumé, nous avons roulé 250 km pour un dénivelé d’un peu moins de 5.000 mètres. Et nous sommes très contents. Eric
  6. Santa-Cruz Tallboy Lt carbone, 29 pouces. Peinture personnalisée (Color Monkey), entièrement protégée par un film Invisiframe. Transmission et tige de selle à commande électrique (AXS). Taille L-XL. Je mesure 1m88. Au-delà de 1m90, cela devient difficile. Suspension : - Rockshox Pike 130 mm (2024) Boost - FOX Float DPS Factory Evol Transmission : - SRAM Eagle XX1 AXS 1x12sp - Plateau Wolf Tooth 28T Ovale - Chaîne XX1 Eagle Gold - SRAM Cassette Eagle XG-1299 10-50 Gold - Galets Garbaruk Alu - Manivelles SRAM XO Carbone - Pédales OneUp (argentées). Freins SRAM Level, disques SRAM HS2 de 180 mm. Tige de selle Rockshox AXS Reverb Head Set Hope. Boîtier de pédalier (à visser) Hope. Roues Duke Lucky Jack carbone : AV de 2024 (Hope PRO5), AR rerayonnée en 2024 (Hope PRO4). Ceintre RaceFace Next carbone, potence RaceFace Turbine 35mm. Grips Ergon GA3 Pneus (2024) Schwalbe Racing Ralf et Racing Ray Il est utilisé majoritairement pour du XC-Trail. Le vélo est nettoyé et huilé (transmission) après chaque sortie. Tous les entretiens ont été réalisés en respectant les délais constructeurs. Les roulements de la suspension sont remplacés chaque année. Les gros entretiens des fourche, amortisseur et tige de selle ont été réalisés chez Sabma-LMC. Prix : 1.600 €.
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  7. En analysant les images, je me suis rendu compte que c’est lui qui a gagné la course en catégorie Elites. Avec 3 minutes d’avance sur le second. Effectivement, si j’avais su, j’aurais roulé encore plus lentement 😈
  8. Ce week-end avait lieu la très belle rando des crêtes de la Burdinale. Six distances étaient prévues sur les randos et deux sur le marathon (72 et 92 Km). Les circuits sont séparés, les marathons ont des boucles différentes mais certaines parties sont communes. Ces traces proposent pas mal de beaux singletracks qui sont parfois communs. La cohabitation entre les « chronos » et les autres se passe en général très bien … mais pas toujours. Je me suis retrouvé avec un de ces chronos aux fesses, dans un singletrack, avec un barbelé à droite et des arbres et un fossé à gauche. Le gars en question a commencé à gueuler avant de vouloir absolument forcer le passage quitte à me pousser dans les barbelés. Mal lui en a pris car il s’est encastré dans un arbre. C’était soit cela, soit moi dans les barbelés. Je n’ai pas hésité longtemps. Je n’allais quand même pas m’arrêter et soulever mon vélo pour le laisser passer. Cinquante mètres plus loin, le chemin s’élargissait un peu et il a pu passer. Il était furax mais il s’agissait bien d’un tracé ouvert à deux catégories de vététistes différentes. Ce type avait beau avoir un chrono, il ne jouait quand même pas sa place aux championnats du monde au point de mettre des autres usagers en danger. Un vrai danger public. Le fait qu’il soit néerlandophone n’a rien à voir dans ce problème qui est simplement celui du respect des autres usagers et de partage des chemins. Je vous ai mis la vidéo AV et AR avec un peu de marge pour voir le contexte. A part cela, l’organisation, les tracés et les ravitos étaient super chouettes. Juste dommage qu’ils utilisent encore des gobelets jetables aux ravitos.
  9. tomcat

    Caméra Cycliq FLY

    J’avais pensé au Varia. Cela existe peut être, mais je n’ai pas trouvé de possibilité de le fixer sous la selle. A priori, je dirais que cela convient mieux pour les cyclistes de route. De plus, avec 7 heures d’enregistrement, j’ai de quoi voir venir.
  10. A l’heure actuelle, si le vélo est plus populaire que jamais, il est également de plus en plus dangereux de faire côtoyer différents modes de locomotion sur une même route ou un même chemin. C’est autant valable pour les automobilistes que pour les piétons, les cyclistes, les trottinettistes, les cavaliers, … En prévision d’un hypothétique incident (pour ne pas dire un « accident »), j’ai équipé mon VTT d’une caméra frontale. Il s’agit d’une ancienne GoPro, modèle Hero2, qui fonctionne encore très bien malgré son âge (10 ans). Son seul problème est que la durée de sa batterie est assez limitée. Avec un « extender », j’arrive péniblement à 2h30. Ce qui, vous le conviendrez, n’est pas terrible pour un VTT. L’autre problème est que ma Hero2 ne dispose pas de mode « dashcam » où les vidéos les plus anciennes sont effacées lorsque la carte mémoire est pleine. Je peux supposer que la gestion de la stabilité s’est améliorée et qu’il est possible de disposer d’un mode dashcam sur les modèles actuels. En ce qui concerne la batterie, GoPro ne fait pas mieux car ses caméras sont livrées avec une kyrielle de fonctionnalités qui me sont inutiles mais qui bouffent autant l’énergie qu’une sauterelle dans un champ de blé. Incidemment, un de mes amis m’a parlé d’un modèle de caméra, de facture australienne, qui a été conçue avec la sécurité (ou l’ « après accident ») comme premier critère. La société Cycliq (https://cycliq.com/) a produit plusieurs générations de caméras frontales et arrières qui proposent beaucoup de points positifs. Pour faire court, le modèle FLY12 PRO est destinée à l’avant et la FLY6 PRO à l’arrière. C’est ce dernier que j’ai commandé. Sur un VTT, on ne peut pas installer de caméra arrière n’importe où. La tige de selle est problématique à cause des modèles escamotables (Reverb, …). Sur le tube de selle, la caméra est un peu trop basse et elle va se ramasser toutes les crasses, sans même parler de l’utilisation d’un garde-boue. Donc, je cherchais un modèle qui puisse se fixer sur le dessous de la selle. Je voulais également une autonomie d’au moins 4 heures. Avec 7 heures d’enregistrement, je suis comblé. J’avais des doutes sur la stabilisation mais ils ont vite été balayés. La FLY6 est étanche (norme IP67). Elle est également équipée d’un éclairage (rouge) avec 8 modes (clignotant et fixe) bien visible de loin. Personnellement, je n’utilise pas cet éclairage mais, bon, il n’est probablement pas inutile si vous roulez le soir. Le modèle FLY12 PRO est destiné à l’avant et propose une lumière blanche de 400 lumens. Les autres caractéristiques sont similaires à celles de la FLY6. Cela dit, rien ne s’oppose à ce que la FLY6 soit fixée frontalement sur votre vélo. Le mode « incident » permet de sauvegarder automatiquement l’enregistrement si l’angle de la caméra dépasse 60° pendant plus de 5 secondes. Quant à son fonctionnement, il se résume à appuyer sur un bouton avant de commencer à pédaler. En standard, elle est livrée avec un logiciel (PC & Mac) ainsi qu’une app qui permettent de réaliser tous les paramétrages. Elle peut également être couplée avec votre compte Strava pour produire automatiquement une vidéo de style « tableau de bord ». Cfr : https://youtu.be/VdbiPa07Gtg et https://youtu.be/XkEY1Hrr7VY . Le boîtier est solide. Le connecteur et la carte mémoire sont protégés par une petite porte qui doit vraiment être clipsée à fond pour qu’elle ne s’ouvre pas. La FLY6 se fixe sur un connecteur similaire à celui de Garmin (tout en n’étant pas compatible). On enfiche 1/8 de tour et on tourne. Cela me semble assez solide. Une dragonne permet également de sécuriser le tout. Elle est livrée avec un connecteur type GoPro. Reste le dernier critère : le prix. La FLY6 n’est pas vraiment bon marché. Le modèle de base coûte 390 €. Pour ce montant, vous recevez déjà tout ce qui est nécessaire pour accrocher la caméra sur le tube de selle Cela dit, je ne saurais que trop vous conseiller le bundle (10 € de plus) qui ajoute un étui en silicone et un pack de micas pour protéger l’objectif. Une carte de 64Gb est incluse mais je ne peux pas vous dire si elle est livrée en standard ou uniquement avec le bundle. Pour une fixation sous la selle, le « saddle rail mount » est nécessaire (55 €). Il est bien clair qu’une caméra n’évitera pas un accident mais elle pourrait permettre de calmer les ardeurs de certains en sachant qu’ils sont enregistrés et éventuellement servir d’élément de preuve si les événements devaient aller plus loin. Eric
  11. Ce n’est pas parce qu’on fait du VTT qu’on ne doit pas respecter le code de la route : https://www.youtube.com/watch?v=v-CDzkzXqRg … et c’est valable pour moi également : https://www.youtube.com/watch?v=QznO8yjnBtQ
  12. Question idiote mais es tu certain que ce piston n'est pas sorti de son logement ? Il ne devrait pas sortir de plus de +/- 4 mm. Si c'est ok, c'est probablement le joint en élastomère à l'intérieur de l'étrier. C'est réparable mais il faut démonter l'étrier.
  13. tomcat

    VeloFollies 2024

    Hmm … j’ai regardé la photo d’origine mais je n’y vois pas de marque. En regardant les casquettes de plus près, je me demande si ce n’était pas sur le stand de Cinelli ( cfr https://www.cinelli-milano.com/ et https://www.cinelli-milano.com/collections/art-program). Cela dit, j’ignorais le terme de « gapette ». Au moins j’ai appris quelque chose. Eric
  14. Un des problèmes de la résolution du problème du « réchauffement climatique » est que nous trouvons toujours une bonne raison à notre immobilisme en prétendant que c’est pire autre part. Et ce n’est pas faux. En réalité, nous sommes tous tellement (bien) enfoncés dans notre divan que nous ne voulons pas en changer sans une bonne raison. Et ce qui se passe en Chine, au Bangladesh ou au Nigeria nous passe complètement au-dessus de la tête. Il aura fallu la crise du covid pour nous intéresser aux virus qui provienne d’Asie (je pense au SRAS de 2003). Tant qu’Ebola ne touche pas les pays occidentaux, nous en foutons royalement. Je reste convaincu que ce n’est pas en secouant un épouvantail de 2° de plus en 2050 que nous aurons envie de changer nos habitudes et notre mode de vie. Le message ne passera jamais de cette façon. J’admire très sincèrement ceux qui sont des convaincus, les trieurs de poubelles, les tricoteurs de pulls en laine, les mangeurs d’herbes (à ne pas confondre avec les fumeurs du même végétal), les voyageurs en train, les as de la manipulation du thermostat qui réussissent à lire leur journal avec 15°, les acheteurs en vrac qui se font leurs courses avec dix pots en verres sans en casser un seul, les parents qui larguent leurs gosses à l’école au départ de leur vélo cargo et tous ceux qui ont une bonne conscience (à juste titre) d’avoir fait quelque chose pour la planète. J’admire également les Youth for Climate qui pensent intéresser une majorité de la population en se focalisant sur une augmentation de 1 ou 2 degrés dans 30 ans et qui se mettent le doigt dans l’œil parce que tout le monde s’en fiche tant que le prix de l’essence ne bouge pas. De même que tout le monde se fiche des habitants des îles Tuamotu qui auront les pieds dans l’eau tant que les vacances à Saint Domingue sont assurées. Toute la Belgique a déjà oublié la quarantaine de morts dans les inondations de juillet 2021 car la dinde est présente sur la table de Noël et les incendies californiens, espagnols, grecs, portugais ne passent même pas la rampe du bonjour-bonsoir. La seule chose qui peut toucher le monde, c’est ce que nous pouvons voir tous les jours dans notre jardin. Vous voulez faire réagir le monde : mettez leur des photos de vaches affamées, de chiens dans les refuges ou, éventuellement des petits vieux en train de se dessécher dans un home en Belgique. Des nuages de gaz d’échappement au-dessus de Bruxelles peuvent également faire réagir mais les ceux qui flottent au-dessus de la Chine ou de l’Inde ne trouveront même pas leur place entre deux publicités. Le principal problème du climat n’est pas le réchauffement de la planète mais bien une piètre communication auprès de la population mondiale. Et même quand le message sera passé, le monde n’acceptera pas de perdre son confort et il trouvera toujours que « les autres » doivent commencer et que c’est pire chez eux.
  15. tomcat

    VeloFollies 2024

    Si les éditions précédentes de VeloFollies étaient quasiment uniquement orientées vers les motorisations électriques, ce n’est plus le cas cette année. Pour VeloFollies 2024, c’est le Gravel qui est mis en exergue. Le Gravel ? Kesako me direz-vous. Bon, d’accord … pour ceux qui ne sont pas sortis de leur grotte depuis le covid, je vous explique (je sens que je vais encore me faire incendier 😈). Le Gravel, c’est avant tout un concept. L’idée est de rouler dans des chemins en gravier (« gravel » en anglais), des sentiers ou des pistes. Et, non, cela ne concerne pas les routes belges. Pour celles-ci le concept existe déjà, c’est le vtt. Imaginez un vélo de route, vous changez légèrement les dimensions (ben oui : c’est le concept). Vous lui calez des roues un poil plus larges de manière à pouvoir utiliser des pneus plus larges du même poil que ceux de route. On change également un peu les rapports entre les vitesses. Ce qui revient à utiliser d’autres plateaux. Et voilà : vous êtes devenus conceptuellement graveleux. D’accord, on aurait pu prendre un vélo de route « normal » et lui apporter les mêmes adaptations de pilosités mais c’est un concept qui n’aurait pas été porteur et donc pas vendeur. On aurait également pu prendre un vtt mais non, là, c’est un concept qui existe déjà. Pas vendeur donc. Parce que, le principe est là : si vous mettez un nouveau concept en place, c’est bien pour le vendre, non ? D’un point de vue pratique et en résumé : faire du Gravel, c’est rouler en vtt en ayant mal au cul parce qu’il n’y a pas de suspension. En contrepartie du mal de cul, vous irez plus vite. C’est un peu comme le concept de la nouvelle génération d’aspirateurs sans fil qui aspirent la poussière invisible. Moi, déjà qu’on m’ordonne d’aspirer la poussière visible alors que je n’arrive pas à la voir. Je suppose que ma vision biodynamique de mâle bêta ne me permet pas de visualiser ce qu’une femme alpha voit … au premier coup d’œil. Mais, bon … c’est le principe même du concept. Mais VeloFollies 2024, ce n’est pas que cela. J’ai vu beaucoup de vélos cargos. A croire qu’ils essaient de motiver les belges à faire des gosses en leur montrant les superbes engins qu’ils pourront utiliser ensuite. On a juste oublié de préciser que ces moutards ne sont que des éléments de décor qui n’ont d’autre utilité que de lester l’engin en cas de vent. On peut même s’en débarrasser dans les côtes. J’ai vu deux stands de chinois … enfin je suppose qu’ils étaient chinois parce que je ne leur ai pas parlé vu qu’ils ne proposaient que des vélos à moteurs bridés. Sinon, c’était très bien et tout le monde était très gentil mais je regrette quand même l’époque où les hôtesses n’avaient pas de barbichette ou de moustache. C’était quand même plus fun. Point de vue organisationnel, rien à redire. Les flamands savent comment organiser des événements dans l’ordre et la mesure. Chez nous, ce serait le bordel assuré. D’habitude, je me rends au salon le vendredi mais, météo oblige, j’ai décalé ma visite d’une journée. Apparemment, je n’étais pas le seul à avoir eu cette géniale idée parce que les allées étaient bourrées craquées. Quelques images ... ici. Eric
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