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tomcat

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À propos de tomcat

  • Date de naissance 10/01/1961

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  • Site Internet
    https://www.visualobject.be
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Informations de profil

  • Ville
    Jambes (Namur)
  • Intérêts
    photographie, aviation
  • Prénom
    Eric
  • Bike(s)
    Santa Cruz

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  1. tomcat

    VeloFollies 2024

    Hmm … j’ai regardé la photo d’origine mais je n’y vois pas de marque. En regardant les casquettes de plus près, je me demande si ce n’était pas sur le stand de Cinelli ( cfr https://www.cinelli-milano.com/ et https://www.cinelli-milano.com/collections/art-program). Cela dit, j’ignorais le terme de « gapette ». Au moins j’ai appris quelque chose. Eric
  2. Un des problèmes de la résolution du problème du « réchauffement climatique » est que nous trouvons toujours une bonne raison à notre immobilisme en prétendant que c’est pire autre part. Et ce n’est pas faux. En réalité, nous sommes tous tellement (bien) enfoncés dans notre divan que nous ne voulons pas en changer sans une bonne raison. Et ce qui se passe en Chine, au Bangladesh ou au Nigeria nous passe complètement au-dessus de la tête. Il aura fallu la crise du covid pour nous intéresser aux virus qui provienne d’Asie (je pense au SRAS de 2003). Tant qu’Ebola ne touche pas les pays occidentaux, nous en foutons royalement. Je reste convaincu que ce n’est pas en secouant un épouvantail de 2° de plus en 2050 que nous aurons envie de changer nos habitudes et notre mode de vie. Le message ne passera jamais de cette façon. J’admire très sincèrement ceux qui sont des convaincus, les trieurs de poubelles, les tricoteurs de pulls en laine, les mangeurs d’herbes (à ne pas confondre avec les fumeurs du même végétal), les voyageurs en train, les as de la manipulation du thermostat qui réussissent à lire leur journal avec 15°, les acheteurs en vrac qui se font leurs courses avec dix pots en verres sans en casser un seul, les parents qui larguent leurs gosses à l’école au départ de leur vélo cargo et tous ceux qui ont une bonne conscience (à juste titre) d’avoir fait quelque chose pour la planète. J’admire également les Youth for Climate qui pensent intéresser une majorité de la population en se focalisant sur une augmentation de 1 ou 2 degrés dans 30 ans et qui se mettent le doigt dans l’œil parce que tout le monde s’en fiche tant que le prix de l’essence ne bouge pas. De même que tout le monde se fiche des habitants des îles Tuamotu qui auront les pieds dans l’eau tant que les vacances à Saint Domingue sont assurées. Toute la Belgique a déjà oublié la quarantaine de morts dans les inondations de juillet 2021 car la dinde est présente sur la table de Noël et les incendies californiens, espagnols, grecs, portugais ne passent même pas la rampe du bonjour-bonsoir. La seule chose qui peut toucher le monde, c’est ce que nous pouvons voir tous les jours dans notre jardin. Vous voulez faire réagir le monde : mettez leur des photos de vaches affamées, de chiens dans les refuges ou, éventuellement des petits vieux en train de se dessécher dans un home en Belgique. Des nuages de gaz d’échappement au-dessus de Bruxelles peuvent également faire réagir mais les ceux qui flottent au-dessus de la Chine ou de l’Inde ne trouveront même pas leur place entre deux publicités. Le principal problème du climat n’est pas le réchauffement de la planète mais bien une piètre communication auprès de la population mondiale. Et même quand le message sera passé, le monde n’acceptera pas de perdre son confort et il trouvera toujours que « les autres » doivent commencer et que c’est pire chez eux.
  3. tomcat

    VeloFollies 2024

    Si les éditions précédentes de VeloFollies étaient quasiment uniquement orientées vers les motorisations électriques, ce n’est plus le cas cette année. Pour VeloFollies 2024, c’est le Gravel qui est mis en exergue. Le Gravel ? Kesako me direz-vous. Bon, d’accord … pour ceux qui ne sont pas sortis de leur grotte depuis le covid, je vous explique (je sens que je vais encore me faire incendier 😈). Le Gravel, c’est avant tout un concept. L’idée est de rouler dans des chemins en gravier (« gravel » en anglais), des sentiers ou des pistes. Et, non, cela ne concerne pas les routes belges. Pour celles-ci le concept existe déjà, c’est le vtt. Imaginez un vélo de route, vous changez légèrement les dimensions (ben oui : c’est le concept). Vous lui calez des roues un poil plus larges de manière à pouvoir utiliser des pneus plus larges du même poil que ceux de route. On change également un peu les rapports entre les vitesses. Ce qui revient à utiliser d’autres plateaux. Et voilà : vous êtes devenus conceptuellement graveleux. D’accord, on aurait pu prendre un vélo de route « normal » et lui apporter les mêmes adaptations de pilosités mais c’est un concept qui n’aurait pas été porteur et donc pas vendeur. On aurait également pu prendre un vtt mais non, là, c’est un concept qui existe déjà. Pas vendeur donc. Parce que, le principe est là : si vous mettez un nouveau concept en place, c’est bien pour le vendre, non ? D’un point de vue pratique et en résumé : faire du Gravel, c’est rouler en vtt en ayant mal au cul parce qu’il n’y a pas de suspension. En contrepartie du mal de cul, vous irez plus vite. C’est un peu comme le concept de la nouvelle génération d’aspirateurs sans fil qui aspirent la poussière invisible. Moi, déjà qu’on m’ordonne d’aspirer la poussière visible alors que je n’arrive pas à la voir. Je suppose que ma vision biodynamique de mâle bêta ne me permet pas de visualiser ce qu’une femme alpha voit … au premier coup d’œil. Mais, bon … c’est le principe même du concept. Mais VeloFollies 2024, ce n’est pas que cela. J’ai vu beaucoup de vélos cargos. A croire qu’ils essaient de motiver les belges à faire des gosses en leur montrant les superbes engins qu’ils pourront utiliser ensuite. On a juste oublié de préciser que ces moutards ne sont que des éléments de décor qui n’ont d’autre utilité que de lester l’engin en cas de vent. On peut même s’en débarrasser dans les côtes. J’ai vu deux stands de chinois … enfin je suppose qu’ils étaient chinois parce que je ne leur ai pas parlé vu qu’ils ne proposaient que des vélos à moteurs bridés. Sinon, c’était très bien et tout le monde était très gentil mais je regrette quand même l’époque où les hôtesses n’avaient pas de barbichette ou de moustache. C’était quand même plus fun. Point de vue organisationnel, rien à redire. Les flamands savent comment organiser des événements dans l’ordre et la mesure. Chez nous, ce serait le bordel assuré. D’habitude, je me rends au salon le vendredi mais, météo oblige, j’ai décalé ma visite d’une journée. Apparemment, je n’étais pas le seul à avoir eu cette géniale idée parce que les allées étaient bourrées craquées. Quelques images ... ici. Eric
  4. Aaaaah … c’est Noël. Noël, c’est le bonheur dans le pré, la petite maison dans la prairie, l’amour entre les peuples, la famille, l’amitié, la générosité, la magie également … et tous ces bons sentiments qui nous rendent la vie meilleure … une fois par an … en apparence. Noël, ce sont les vacances, le ski, la neige, les bonhommes de neige que l’on construit en famille avec une carotte et deux charbons. Noël, c’est aussi le père éponyme qui se déplace dans sa six rennes cabriolet accompagné de ses elfes, les cheminées ramonées et les bons feux de bois. Après Halloween, Noël, ce sont les téléfilms remplis de guimauve, les dépliants publicitaires et les sapins qu’il faudra évacuer dès janvier. Noël, c’est aussi Mariah Carey que l’on sort de sa naphtaline chaque décembre. Il faut quand même garder en tête que tout cela passe par l’histoire de quelques milliards de personnes qui fêtent la naissance d’un juif. Par les temps actuels, il est important de le signaler. C’est une histoire qui a été largement romancée trois siècles après la naissance du gamin par quelqu’un qui ne l’avait forcément pas connu. Mais il faut quand même reconnaître que ce roman a fait un tabac et a assuré un train de vie plus que confortable aux descendants de ses auteurs. Rien qu’avec les royalties, ils ont pu s’offrir tout un quartier de Rome. La réalité historique est cependant toute autre. Il y a bien longtemps, dans une région appelée la Judée-Samarie, Joseph, le charpentier du village et Marie, la fromagère était amants. Ils avaient l’habitude de se retrouver en dehors du village dans la charrette de Joseph sous un olivier pour vaquer à leurs occupations. Un jour, le voisin de Marie, Gabriel, arriva dans sa carriole derrière la charrette de Joseph et, dans sa précipitation, dérapa sur un étron de mouton et s’encastra dans le véhicule de Joseph. Réputée pour sa gymnastique buccale, Marie, justement à l’œuvre au moment de l’impact, ne put rien faire d’autre que de fermer ses mâchoires avec pour conséquence une amputation directe de la tête de l’appendice turgescent de Joseph. Gabriel, qui s’en trouva marri, proposa promptement son service trois pièces à Marie pour remplacer le vit tété étêté. Ce qui fut chose faite et fit dire à Marie : « Merci Gabriel, tu es un ange ». Quelques temps plus tard, comme de bien entendu, Marie se retrouva avec un polichinelle dans le tiroir. A sa naissance, Marie baptisa d’ailleurs son fils d’un prénom évocateur de cet événement. C’est également pour rappeler ces faits que la circoncision fut instituée. En souvenir de Marie, la tradition veut également que l’on coupe la tête d’une dinde bien fourrée. Vous aurez compris que cette fête découle d’un énorme malentendu doublé d’une fable. Une semaine plus tard, se profile le réveillon de la nouvelle année qui, comme les poux, la feuille d’impôts et le Beaujolais nouveau, revient chaque année à la même date. Entre les deux, vous avez le jour des Saints Innocents et ce n’est certainement pas un hasard. Le nouvel an, c’est la période des bonnes résolutions qui seront abandonnées trois semaines plus tard. En ce qui me concerne, heureusement que j’étais payé pour me farcir, d’un côté, le saut à ski de Garmisch-Partenkirchen et, de l’autre, le concert de nouvel an de Vienne avec la sortie des tutus collectors. Et, croyez-moi, je n’étais pas payé bien cher pour endurer ces tortures aussi stoïquement que possible tout en affichant un air convaincu. Bon, si vous êtes sages, l’année prochaine, je vous expliquerai l’origine du Père Noël et de ses boules magiques. En attendant, c’est Noël et j’ai les boules. Eric
  5. Même en appartement, un seau et une éponge ne pose pas de problème. C est une question de respect vis à vis du technicien.
  6. Au Bike Park Wales, à Coed y Brenin et encore à un ou deux autres si ma mémoire est bonne. Tu mets une pièce d'une livre et tu laves ton vélo.
  7. Ouaip ... mais dans des bikes parks en Grande-Bretagne.
  8. Euh ... idem pour moi avec des orange : no problemo.
  9. Cessez donc de vous plaindre pour une malheureuse Porsche. Aujourd’hui, une cinquantaine de Pères Noël sont arrivés à Bruxelles sur des Harley. Je me demande si elles sont passées au contrôle technique.
  10. Qui n’a jamais retrouvé son vélo avec les deux galets de dérailleurs complètement grippés ? Quand cela arrive, il existe une solution de dépannage « rapide » à laquelle je me suis déjà attaché, Sinon, il ne reste que la solution de carrément remplacer ces deux roulettes. Chez Sram, la version GX vous coûtera 25 euros minimum ou 60 euros pour le XX1. Cela dit il reste une option intermédiaire qui consiste à ne remplacer que les roulements. Cette solution vous coûterait moins de 8 euros et est très facile à réaliser. Il vous faut deux roulements. Chez Sram, ce sont des modèles 626-EE (ou 626-2RS). Diamètre intérieur 6 mm, extérieur : 19 mm. Epaisseur : 6 mm. Chaque roulement est serti dans le galet en plastique (en polyoxyméthylène pour les puristes) et la première opération consiste à l’enlever. En règle générale, on évite les marteaux pour extraire et insérer des roulements car c’est le meilleur moyen de les abîmer. Mais, les galets, eux, ne nécessitent pas un placement des roulements au micron près. En effet, vous remarquerez que les galets ont toujours un peu de jeu dans la chappe et ce n’est vraiment pas un gros problème si leur roulement n’est pas inséré au quart de milipoil de patte de fourmi. En l’absence d’extracteur de roulement adhoc, nous allons donc utiliser un marteau et deux douilles : une de 13 et une de 19. Un coup de maillet sur la première et vous récupérez le roulement dans la seconde. Facile et efficace. Une fois le roulement enlevé, il ne vous reste plus qu’à nettoyer la gorge dans le galet. Pour ceux que le marteau rebute, il vous est toujours possible de vous fabriquer l’extracteur de roulement du pauvre avec un boulon de 6 mm, un écrou, deux rondelles et la douille de 19. C’est aussi efficace mais je trouve que la manipulation est un peu plus chipo. Presser le nouveau roulement dans le galet se fait de la même façon mais dans l’autre sens avec la douille de 13. Je vous suggère quand même de graisser légèrement la gorge du galet afin de faciliter l’insertion. De part et d’autre du galet, le bord extérieur du roulement est recouvert par une « lèvre » (ce qui explique le sertissage) qui sera probablement perdue durant l’opération d’extraction/insertion du roulement. Cela n’a pas tellement d’importance car le roulement sera quand même bien maintenu en place dans la gorge du galet. Les galets sont des pièces qui ne s’usent pas beaucoup dans le temps et leur seul point faible est leur roulement qui, lui, s’encrasse très facilement. Par les temps qui courent (pouvoir d’achat, panier de la ménagère, inflation, … et bla bla bla), je serai très content si je suis arrivé à vous faire gagner quelques euros sur la remise en état des galets de votre dérailleur. Eric
  11. Vu dans un bike/pub shop dans les Cornouailles.
  12. Oui, je sais ce que vous allez me dire : Halloween, c’est de la soumission au diktat sous-culturel américain, c’est une fête commerciale, cela donne des caries aux gosses et cela remplit les poches des dentistes, on ressort tous les vieux films d’horreur des années 70, les clowns ne peuvent plus mettre un pied dehors sans se faire agresser, en plus, vous détestez la soupe à la citrouille et cela revient chaque année, comme les chrysanthèmes et les poux. Le soir du 31 octobre, Ils viendront sonner à votre porte pour réclamer des bonbons. Et si vous n’ouvrez pas, ne vous inquiétez pas, Ils reviendront, tout comme les éboueurs un peu plus tard. Pour avoir la paix, vous devrez leur ouvrir, leur filer des sucreries et vous extasier sur leurs visages gribouillés, comme s’Ils n’étaient déjà pas laids et désagréables à l’état naturel. Moi, je leur ai donné des bonbons chargés aux laxatifs, histoire d’allonger la sauce. Bref : Halloween, cela ne fait peur à personne. Moi, je préfère nettement regarder les actualités à la télévision qui sont bien plus joyeuses : l’armée israélienne tape sur les terroristes palestiniens, l’Ukraine est attaquée par la Russie, tout comme la France par les punaises de lit et les supporters de foot … par d’autres supporters de foot. En France, un professeur de lettres a glissé sur une page d’un coran déchiré par un suédo-kurdo-irakien et s’est empalé sur tchétchène à tendance rétro-islamique post-cataclysmique qui se curait les ongles avec son coutelas à saucisson halal. Quelle maladresse quand même. A Bruxelles, un touriste tunisien qui profitait de ses longues vacances pour visiter l’Europe de bas en haut puis de haut en bas a décidé de s’entraîner au tir sur cibles mobiles. Pour être certain de ne pas les louper, il leur a filé un t-shirt jaune pétant. Le tir en milieu urbain est une spécialité belge. D’ailleurs, les invités d’un de nos ministres se sont également entraînés au tir nocturne sur mouches en plein vol. Malheureusement, ils étaient tellement bourrés que leur arme de petit calibre s’est enrayée mais il y a quand même eu des dommages collatéraux. Jamais en retard et en prévision des fêtes de Noël, les français ont décidé d’égayer leurs rues. Dans les villes, ils ont commencé à peindre des étoiles sur les murs des maisons. Ils proposent de réunir tous ceux qui sont intéressés dans les stades. En cette semaine de congés de Toussaint, les Saint-Nicolas en chocolat arrivent dans les grandes surfaces où on fait de la place pour les œufs de Pâques de 2024. Les réservations pour les vacances … de Noël battent des records et le pouvoir d’achat des belges est en baisse. En Suisse, le glacier du Théodule est en train d’être démoli à coup de pelleteuses pour préparer la semaine de coupe du Monde de ski à Zermatt. L’Arabie saoudite vient de se voir attribuer la coupe du monde de foot de 2034. Les fabricants de climatiseurs et les constructeurs de stades s’en pourlèchent déjà les babines. Nous sommes rassurés de savoir que cela se passera dans le respect des normes climatiques et que les ouvriers bengalais et thaïlandais seront bien traités … enfin … traités tout court. Les soupçons de corruption ont été balayés d’un coup de cimeterre car ce ne sont bien entendu que des fadaises … promis, juré, craché … enfin … surtout « craché ». Les saoudiens promettent de faire une démonstration publique de l’utilisation de ce même outil sur ceux qui continueraient à prétendre le contraire. Mais, bon, que ne ferions-nous pas pour voir vingt-deux millionnaires en short taper sur une balle à coups de pieds pour tenter de la faire rentrer dans un trou. Le monde attendait avec impatience le bouquin de Britney Spears. Déjà qu’on ignorait qu’elle savait écrire. Nous nous réjouissons de savoir qu’elle est née dans une caravane et qu’elle a pu se nourrir grâce aux opossums tirés par son père, fine gâchette. Le Pierre Palmade américain, Matthew Perry, est mort dans son jacuzzi. Philippe Etchebest a déclaré : « décidément, la viande cuite à l’eau manque toujours de saveur ». L’Ozempic, médicament destiné aux diabétiques de type 2 est détourné de son usage premier. En conséquence, tous les obèses sont devenus diabétiques. Encore un coup de Bigpharma. A côté de cela, je me demande pour quelle raison on s’échine à organiser la « fête » d’Halloween alors qu’il suffit d’allumer sa télévision pour se faire peur sans se foutre les dents en l’air.
  13. Il y a un club de cyclotourisme qui est assez actif. Leur site internet n’est pas terrible (http://www.velo-club-maclas.com/) mais si tu souhaites, je peux demander des traces à mes amis ardéchois.
  14. tomcat

    Le Rallye de la Pomme

    Le rallye de la pomme, cela vous parle ? Ben … pas à moi en tous les cas. Nous avons des amis vététistes ardéchois qui organisent ce rallye chaque année. Nous leur avions promis d’y participer un jour où l’autre. Mais comme cela se passe en octobre et que nous ne voulions pas nous farcir 900 kilomètres pour faire du vtt sous la drache, on se disait que ce n’était pas pour demain. Mais voilà : Le réchauffement climatique passant par là, nous nous retrouvons, le 7 octobre, avec une météo 2023 digne de la Californie, les incendies de forêts en moins. Dès lors, nous n’avons pas eu d’autre choix que d’embarquer les vélos, l’équipement, les sacs, la trousse de secours, les casques, le chat, la pompe à vélo, la belle-mère (je rigole … on n’est pas cinglés à ce point) et nous voilà partis vers ce département français d’Ardèche qui est le seul à ne pas posséder d’autoroute. Bon, d’accord, ils ont l’électricité et internet … mais pas depuis longtemps. Pour éviter le jet-lag et comme nous ne savions pas très bien où nous allions débarquer, une étape s’est avérée nécessaire. Nous nous sommes arrêtés dans un petit hôtel du côté de Meursault d’où nous avons pu parcourir une partie de la voie des vignes, histoire de faire tourner les guiboles. Le lendemain, départ, direction Saint Clair, pas loin d’Annonay, où nous avons réservé une chambre dans un hôtel dédié aux golfeurs. On faisait un peu tache dans ce monde de vieux plus habitués à mettre leur balle dans le trou qu’à remonter la tige de selle pour escalader une face nord mais nous n’avons pas eu de remarque. Comme nous sommes arrivés à destination tôt, nous avons sorti les vélos pour « faire un tour » dans le coin. Là, on a compris que nous devions nous méfier. Le petit tour s’est résumé à une trace de 18 km et 500 M de dénivelé. Sauf que ces 500 M ont été réalisés sur … à peine 8 Km, dans une caillasse pas possible. Les chemins sont tellement secs que les seules options possibles sont les cailloux ou le sable. C’est réellement un environnement dur pour les vélos … et ceux qui les montent !! Le lendemain, départ pour Maclas dans le département de la Loire voisin. Nos amis ne nous attendaient pas. Ils étaient aux inscriptions, très heureux et surpris de nous voir. Il faut quand même savoir que nous étions un samedi et que les inscriptions étaient ouvertes à partir de 12h00. C’est vachement inhabituel pour nous. On remplit un papier avec nos coordonnées, on paye un écot modique de 7 euros et, surprise, on nous attribue un numéro. Nous sommes les premiers sur le 40 km. Il y a également un 25 ainsi que deux autres traces pour les routiers. Le profil de la rando, c’est une grande montée suivie d’une grande descente. A priori, pas de quoi fouetter ma chatte. 40 kilomètres, ok, c’est cool. 1200M de D+, là on aurait dû avoir la puce à l’oreillette. Et nous voilà partis sous une température aoutienne de plus de 20°, soleil au beau fixe, sans un seul nuage. Nous comprenons vite l’origine du nom de ce rallye : des pommiers partout. Le terrain est extrêmement sec, de la poussière, du gravier, du sable et des cailloux. Et pour grimper, nous sommes servis. Les chemins sont techniques et les montées parfois violentes. Au dixième kilomètre, nous sommes rejoints par, Senait, la fille de nos amis. Elle a travaillé chez Santa-Cruz pendant quelque temps et, croyez-moi, elle en connait un bout sur la marque et touche sa bille sur un VTT. Elle se trimbale sur un très beau Tallboy de dernière génération. Je pense que nous devons avoir les trois seuls S-C présents sur ce rallye … et même, dit-elle, dans toute l’Ardèche. Au quinzième kilomètre, arrivés au seul ravitaillement, nous sommes déjà bien entamés. Maclas est la ville de Justin Bridoux et ce ne sont pas les saucissons qui manquent. Nous remplissons nos bidons et repartons à l’assaut du Mont Pilat après avoir laissé la trace du 25 km derrière nous. Je pense que Senait peut nous déposer là et terminer la rando toute seule sans difficulté. La voir devant nous nous motive et nous roulons au-dessus de notre rythme habituel. Nous sommes dépassés par quelques vélomoteurs qui ne semblent pas avoir un seul poil de mouillé. Le sommet est atteint vers le kilomètre 25. Le paysage est fantastique et je profite de (bien) le regarder pour me reposer. Je pense en avoir fini mais que nenni … le traceur nous réserve encore quelques côtes pas piquées des hannetons. Mais, à chaque fois, nous découvrons un singletrack plus beau que le précédent et nous lui pardonnons ses offenses. Dans une des côtes, un petit vieux d’un âge canonique sur un hardtail de 26 pouces me dépose sans même un regard. Cela semble être une promenade de santé pour lui. Moi, je commence à oublier mon nom et à délirer, je vois des chopes de bières à chaque tournant. Sur l’ensemble des 40 km, nous ne devons pas avoir roulé sur plus de quelques centaines de mètres d’asphalte. A l’arrivée, on nous demande nos numéros. Je peux supposer qu’ils en perdent quelques-uns chaque année et qu’ils veulent vérifier avant de déclencher le plan Orsec. Un buffet en libre-service est installé dans la « salle polyvalente » du patelin. On n’y trouve du jus de pomme (ben voyons), de l’eau, du vin, des saucissons, du chocolat, des quartiers de pommes (re-ben voyons). Mais pas la moindre goutte de bière ni de pain-saucisse. Décidément, la civilisation n’est pas encore arrivée jusqu’ici. Nous en profitons pour faire connaissance avec tous les potes de nos amis qui sont vachement étonnés de voir débarquer deux belges. Je leur explique que leur « rallye » a une réputation qui dépasse leurs frontières et que nous avons été sollicités par le Roc d’Azur (c’est le même week-end) mais qu’entre les deux nous n’avons pas hésité longtemps. Cela dit, le « rallye de la pomme » reste, à mon sens, l’une des meilleures traces que j’ai pu faire cette année. Je remercie tous les organisateurs pour leur accueil et leur gentillesse et je félicite le traceur pour la qualité de sa trace. Les deux jours suivants ont été l’occasion de remettre nos jambes de cette épreuve. Nos amis ont préparé quelque chose de très léger : un petit 24 km avec 650 D+ et un autre petit 40 Km avec seulement 650 D+. Comme d’habitude dans le coin, tout le dénivelé s’obtient sur la moitié de la distance. Merci à Benédicte, Senait et Michel. Eric
  15. Nom de l'événement : Le Rallye de la Pomme Calendrier : VTT : à l'étranger Date de l'événement : 07/10/23 12:00 Localisation : Contenu : Le rallye de la pomme, cela vous parle ? Ben … pas à moi en tous les cas. Nous avons des amis vététistes ardéchois qui organisent ce rallye chaque année. Nous leur avions promis d’y participer un jour où l’autre. Mais comme cela se passe en octobre et que nous ne voulions pas nous farcir 900 kilomètres pour faire du vtt sous la drache, on se disait que ce n’était pas pour demain. Mais voilà : Le réchauffement climatique passant par là, nous nous retrouvons, le 7 octobre, avec une météo 2023 digne de la Californie, les incendies de forêts en moins. Dès lors, nous n’avons pas eu d’autre choix que d’embarquer les vélos, l’équipement, les sacs, la trousse de secours, les casques, le chat, la pompe à vélo, la belle-mère (je rigole … on n’est pas cinglés à ce point) et nous voilà partis vers ce département français d’Ardèche qui est le seul à ne pas posséder d’autoroute. Bon, d’accord, ils ont l’électricité et internet … mais pas depuis longtemps. Pour éviter le jet-lag et comme nous ne savions pas très bien où nous allions débarquer, une étape s’est avérée nécessaire. Nous nous sommes arrêtés dans un petit hôtel du côté de Meursault d’où nous avons pu parcourir une partie de la voie des vignes, histoire de faire tourner les guiboles. Le lendemain, départ, direction Saint Clair, pas loin d’Annonay, où nous avons réservé une chambre dans un hôtel dédié aux golfeurs. On faisait un peu tache dans ce monde de vieux plus habitués à mettre leur balle dans le trou qu’à remonter la tige de selle pour escalader une face nord mais nous n’avons pas eu de remarque. Comme nous sommes arrivés à destination tôt, nous avons sorti les vélos pour « faire un tour » dans le coin. Là, on a compris que nous devions nous méfier. Le petit tour s’est résumé à une trace de 18 km et 500 M de dénivelé. Sauf que ces 500 M ont été réalisés sur … à peine 8 Km, dans une caillasse pas possible. Les chemins sont tellement secs que les seules options possibles sont les cailloux ou le sable. C’est réellement un environnement dur pour les vélos … et ceux qui les montent !! Le lendemain, départ pour Maclas dans le département de la Loire voisin. Nos amis ne nous attendaient pas. Ils étaient aux inscriptions, très heureux et surpris de nous voir. Il faut quand même savoir que nous étions un samedi et que les inscriptions étaient ouvertes à partir de 12h00. C’est vachement inhabituel pour nous. On remplit un papier avec nos coordonnées, on paye un écot modique de 7 euros et, surprise, on nous attribue un numéro. Nous sommes les premiers sur le 40 km. Il y a également un 25 ainsi que deux autres traces pour les routiers. Le profil de la rando, c’est une grande montée suivie d’une grande descente. A priori, pas de quoi fouetter ma chatte. 40 kilomètres, ok, c’est cool. 1200M de D+, là on aurait dû avoir la puce à l’oreillette. Et nous voilà partis sous une température aoutienne de plus de 20°, soleil au beau fixe, sans un seul nuage. Nous comprenons vite l’origine du nom de ce rallye : des pommiers partout. Le terrain est extrêmement sec, de la poussière, du gravier, du sable et des cailloux. Et pour grimper, nous sommes servis. Les chemins sont techniques et les montées parfois violentes. Au dixième kilomètre, nous sommes rejoints par, Senait, la fille de nos amis. Elle a travaillé chez Santa-Cruz pendant quelque temps et, croyez-moi, elle en connait un bout sur la marque et touche sa bille sur un VTT. Elle se trimbale sur un très beau Tallboy de dernière génération. Je pense que nous devons avoir les trois seuls S-C présents sur ce rallye … et même, dit-elle, dans toute l’Ardèche. Au quinzième kilomètre, arrivés au seul ravitaillement, nous sommes déjà bien entamés. Maclas est la ville de Justin Bridoux et ce ne sont pas les saucissons qui manquent. Nous remplissons nos bidons et repartons à l’assaut du Mont Pilat après avoir laissé la trace du 25 km derrière nous. Je pense que Senait peut nous déposer là et terminer la rando toute seule sans difficulté. La voir devant nous nous motive et nous roulons au-dessus de notre rythme habituel. Nous sommes dépassés par quelques vélomoteurs qui ne semblent pas avoir un seul poil de mouillé. Le sommet est atteint vers le kilomètre 25. Le paysage est fantastique et je profite de (bien) le regarder pour me reposer. Je pense en avoir fini mais que nenni … le traceur nous réserve encore quelques côtes pas piquées des hannetons. Mais, à chaque fois, nous découvrons un singletrack plus beau que le précédent et nous lui pardonnons ses offenses. Dans une des côtes, un petit vieux d’un âge canonique sur un hardtail de 26 pouces me dépose sans même un regard. Cela semble être une promenade de santé pour lui. Moi, je commence à oublier mon nom et à délirer, je vois des chopes de bières à chaque tournant. Sur l’ensemble des 40 km, nous ne devons pas avoir roulé sur plus de quelques centaines de mètres d’asphalte. A l’arrivée, on nous demande nos numéros. Je peux supposer qu’ils en perdent quelques-uns chaque année et qu’ils veulent vérifier avant de déclencher le plan Orsec. Un buffet en libre-service est installé dans la « salle polyvalente » du patelin. On n’y trouve du jus de pomme (ben voyons), de l’eau, du vin, des saucissons, du chocolat, des quartiers de pommes (re-ben voyons). Mais pas la moindre goutte de bière ni de pain-saucisse. Décidément, la civilisation n’est pas encore arrivée jusqu’ici. Nous en profitons pour faire connaissance avec tous les potes de nos amis qui sont vachement étonnés de voir débarquer deux belges. Je leur explique que leur « rallye » a une réputation qui dépasse leurs frontières et que nous avons été sollicités par le Roc d’Azur (c’est le même week-end) mais qu’entre les deux nous n’avons pas hésité longtemps. Cela dit, le « rallye de la pomme » reste, à mon sens, l’une des meilleures traces que j’ai pu faire cette année. Je remercie tous les organisateurs pour leur accueil et leur gentillesse et je félicite le traceur pour la qualité de sa trace. Les deux jours suivants ont été l’occasion de remettre nos jambes de cette épreuve. Nos amis ont préparé quelque chose de très léger : un petit 24 km avec 650 D+ et un autre petit 40 Km avec seulement 650 D+. Comme d’habitude dans le coin, tout le dénivelé s’obtient sur la moitié de la distance. Merci à Benédicte, Senait et Michel. Eric Le Rallye de la Pomme dans le calendrier.
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