C'est ce que je fais depuis quelques années parce que, avec ma mère, dès qu'il y en un qui pète de travers, on en profite pour faire un repas de famille. C'est du genre : tu arrives à midi (midi hein, pas midi et quart !) pour les apéros (ben oui, on ne va pas sur un jambe ...) pendant une bonne heure, potage, entrée, plat, tu prends le fromage à 17 heures, le gâteau à 19 heures et à 20 heures on sort la soupe à l'oignon et la charcuterie pour bien tout faire passer. Après, t'es calé pour la semaine !
Sans rire, c'était infernal et avec ma femme qui a un appétit d'oiseau, ça coinçait au point que le WD 40 ne pouvait plus rien faire .
Alors, après des années de dictature matriarcale, j'ai fait mon rebelle et j'ai dit : non. Depuis, à une ou deux exceptions par an (du genre Noël), je refuse tout en bloc. Le dimanche, c'est sacré, c'est pour pépère et son biclou .
Ma mère a bien dû accepter mais je sens à chaque fois un regard lourd, très lourd de reproches bien pesants. Du vrai plomb .
Pas toujours facile de tenir le coup mais je ne cède plus au chantage aux sentiments, même si, bon fils, je n'aime pas faire de la peine à ma mère. Pour le reste de la famille, je m'en fous : c'est niet et puis c'est tout. Celui qui est choqué, "déchoquera" .
Voilà. C'était ma séance de psychanalyse . Merci, Mac