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Belgaum'Raid 2015


Messages recommandés

Bellefontaine !

Le nom était bien choisi, pour une mort annoncée...

Chaque dimanche, un peu le même topo...

Libations samedicales ou sabbatiques, c'est selon, nuit de pleine lune, sommeil sans fond...

Frais et dispos, départ du bercail, avant l'aube propice aux ébats...

Start, sous le coup de gong de 8h, et vogue la galère...

S'économiser, le « maître-mot »...

Mais, rien à faire, le début roulant, comme Jean-Jacques (pour les anciens auditeurs d'Europe 1 )...

...cette facilité du terrain incite à se donner dans les quelques raidars de haut niveau qui s'offrent à nous.

Et le vieux croûton commence à souffrir tôt, est-il le seul ?

Peu avant le second ravito, jolie côte, toute en progressivité...

Dès le début, je me fais élégamment dépasser par une grosse bande de jeunes, pleins de Vivacité...

Pour ma part, je reste Classic, 21...style procession...

Le vieux diesel temporise, il n'a d'ailleurs pas d'autre choix...

Mais voilà-t-y pas que toutes ces fusées à un coup, dopées au rap sans doute, explosent, une à une...

Barrez-vous, les piétons, la Ford T, qui n'a rien de fortiche, vous nargue et vous enrhume !

Milliard, plutôt crever que de poser le marche-pied à terre !...

...ma petite victoire intérieure du jour...

Non, vieux couillon, tu n'est pas encore cuit, attends, comme avec le blanc de boeuf, la seconde cuisson...

S'en suit un chemin non naturellement empierré, un calvaire à dos et à pneus !

Il faut, pour ne pas y connaître d'ennui, rouler léger, dur dur pour le bout de gras, convenez-en !

Mais, comme d'habitude, ne rien prendre à la légère, la route est toujours plus longue et pénible que l'on ne croit...

Vers les kms 50 ou 60, moments de « slaptitude », le corps souffre et l'esprit suit...

Je suais, comme à mon habitude depuis le début, et ne perçois pas l'augmentation importante de la température...

J'avais beau chercher mon thermomètre, je ne me souvenais plus où l'avoir mis !

Puis, un moment, si...

C'était trop tard...

On cause, on cause, mais ma vie intime n'a nulle raison de vous intéresser...

Sur la fin, je me fis dépasser par un couple d'adeptes du vélo branché, entendez électrisé, dont la charmante dame dépassa tous les propos entendus depuis longtemps, en me disant que je sentais bon !

Pauvre Mamazelle...elle n'avait, sans aucun doute, pas reconnu, d'odoriférante façon, le boeuf kobé cuit à point...

Je terminai, comme à mon habitude, en semelle recuite...

Notez que j'en vis plus d'un, formule carpaccio...

Tout cela pour vous dire, que tout fût génial, et le salami, à tous les ravitos, merci !

Je m'étais promis d'y goûter, goulûment, au dernier arrêt...

Désolé, j'étais trop en chaleur, et puis, malgré nos affinités, les amis, faut pas mélanger les viandes !

Et si, visuellement, tout ceci vous intéresserait quand même...

 

 

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