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L'émergence de la cycliste - traduction d'un article du The Independant


Invité

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Salut à tous (et à toutes surtout) !

Peu après m'être inscrit sur PignonFixe.com, je me suis laissé emmener dans la traduction d'un article du The Independant du 23 mars 2014, sur la problématique anglaise (voire londonienne) du cyclisme féminin.

Je trouve l'article intéressant, donc j'en partage ici ma traduction :)

Je précise que je ne suis pas traducteur professionnel (ni même amateur, c'est une première pour moi :-# )

L'article original : http://www.independent.co.uk/environment/green-living/the-rise-of-the-female-cyclist-from-the-medalwinning-trackspeedsters-to-schoolrun-mums-9202631.html

La traduction :

L’émergence de LA cycliste : des
pistardes aux vélotafeuses

Simon Usborne, The Independant, 23 mars 2014

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La coursière cycliste Stéphanie Bartczak, 39 ans, déclare: « Il y a une coursière pour 30 coursiers à Londres, mais aucun sentiment d’infériorité. »

Sexisme, apathie, blessure, mort… De la vélotafeuse à l’élite professionnelle, les femmes à vélo en ont bavé depuis
trop longtemps. Elles sont enfin sur le point de passer à la vitesse supérieure !

Il y a un an, Peter Sagan, un coureur slovaque, a pincé les fesses d’une hôtesse en train d’embrasser le vainqueur du
Tour des Flandres. Cela ne représentait pas un grand scandale dans le monde du cyclisme, mais c’était bien là le symbole d’une problématique majeure. Le coureur, qui avait terminé second de la Classique Belge, a présenté des
excuses, mais son geste et les retombées en avaient dit long sur les pratiques d’un sport où les femmes ont souvent été
mises en valeur à travers leurs robes moulantes. Pendant que les fans étaient en recherche d’informations sur
ce geste, le jour même de cette pincette, la brillante cycliste Hollandaise Marianne Vos remportait la version féminine de la course, sans médiatisation aucune.

C’était triste. La journaliste sportive Jane Aubrey écrit ces mots : « Au lieu de célébrer une des athlètes
les plus récompensées du sport… nous voici encore témoins de la régression de la femme dans le cyclisme, et d’une industrie qui perpétue une attitude misogyne. »

Mais la roue du changement tourne vers ce qui pourrait être une année charnière dans le monde du cyclisme. En Mai, Vos emmènera les meilleures cyclistes mondiales lors du premier Tour d’Angleterre féminin. Mieux encore, après une campagne menée par Vos et Emma Pooley, la championne olympique britannique et ancienne championne du monde, les femmes ne seront plus réduites
à de la décoration de podium sur le Tour de France : elles s’y aligneront également !

« Il y a 50 ans, on disait que les femmes n’étaient pas capables de courir de longues distances », nous rappelle Pooley (31 ans).
« Kathrine Switzer se lança dans le Marathon de Boston (en 1967) pour prouver le contraire. Aujourd’hui, on
dit encore que les femmes ne sont pas capables de courir le Tour de France, mais il n’y a aucun doute que c’est possible. Et si elles peuvent avoir l’égalité à Wimbledon et dans les marathons, pourquoi pas sur la course cycliste la plus exigeante qui soit ? »

La course féminine, appelée La Course, sera organisée à Paris, le matin de la dernière étape du Tour messieurs, avec ligne d’arrivée sur les Champs-Élysées également. C’est un coup de pédale dans la bonne direction, après quelques tentatives infructueuses d’organiser une course féminine qui serait l’équivalent du Tour. Et cela arrive à un moment où le cyclisme évolue dans tous les domaines. Du vélodrome et des routes de campagne le dimanche matin au trajet quotidien au bureau ou à l’école, les femmes comblent rapidement
l’écart dans un monde régi par l’homme. Et elles le font en dépit du risque qu’elles encourent, particulièrement en ville, et d’un establishment qui les a jusqu’à présent méprisées.

A la surprise de beaucoup dans l’industrie du cycle, une chaîne s’est créée pour relier les exploits des femmes Britanniques menant le monde sur route et sur piste non seulement aux cyclistes amatrices et professionnelles, mais également aux femmes cyclistes de tous les jours pour qui Lycra et mâchoires serrées sont un anathème.

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Jess Bowie, 29 ans, vélotafeuse, dit à propos du cyclisme : « Il n’y a aucun inconvénient – c’est gratuit et cela me procure 50 minutes d’exercice quotidien »

Caz Nicklin est maintenant une vétérane du mouvement des femmes cyclistes modernes. Il y a environ 7 ans, elle dut faire face à un dilemme que beaucoup connaissent. « J’avais besoin d’exercice et d’épargner de l’argent. Faire du vélo me tentait mais j’avais peur sur les routes et je ne voulais pas porter de Lycra, » se souvient-elle. « Puis j’ai vu une femme rouler à vélo dans un parc. Elle était superbe en habits normaux et je me suis dit, je peux lui ressembler. »

A l’époque, peu de gens roulaient à vélo régulièrement, et la proportion de femmes était encore inférieure. Aujourd’hui, selon British
Cycling, parmi tous ceux qui roulent à vélo une fois par semaine il y aurait environ 525.000 femmes (27%). Parmi ceux qui roulent une fois par mois, il y a 1.2 millions de femmes (33%). Le nombre de vélotafeuses parmi elles a augmenté de 40% depuis 2008. Un boom que Nicklin attribue aux cyclistes comme elle qui considèrent le cyclisme comme une activité normale et accessible.

« Quand j’ai démarré, c’était une très petite niche, mais maintenant c’est devenu un courant majeur, » explique la trentenaire, qui
a lancé le blog London Cycle Chic et son e-shop en 2008, et auteure d’un nouveau livre, The Girl’s Bicycle Handbook. « Il s’agit de donner une image désirable du vélo, qui encouragerait d’autres femmes. »

Nicklin a été agréablement surprise d’observer une augmentation significative et permanente dans les ventes et l’intérêt porté au cyclisme, après que les femmes de l’équipe Britannique remportent 5 médailles, dont 3 en or sur piste, au men’s six de Londres. « Il s’est produit quelque chose pendant les Jeux Olympiques, » dit-elle. « Je ne peux pas mettre le doigt dessus, parce que le cyclisme professionnel est très éloigné du quotidien, mais il a en quelque sorte fait ressortir qu’il y avait comme une onde positive au cyclisme, et ça a été contagieux. »

« Le sport devrait constamment se soucier de comment il peut s’impliquer au plus bas niveau, parce qu’alors seulement on peut dire
qu’il est utile à la société, » dit Pooley. « Sinon, rouler en cercles est plutôt dénué de sens. »

C’est une approche adoptée par les organisateurs du Tour d’Angleterre féminin, qui démarrera le 7 mai dans le Northamptonshire. Guy Elliott est un cycliste passionné qui a tenu par le passé une académie du vélo pour enfants. Les filles étaient autant motivées que les garçons, mais Elliott a été déçu que leur sport favori les considère comme des second-choix. A l’instar du directeur de SweetSpot, la société qui rendit vie au Tour d’Angleterre masculin il y a 10 ans, il décida de créer un tour pour les femmes. « La barrière dans le cyclisme continental a toujours été une tradition, » dit-il. « De grandes courses comme le Tour de France surfent
sur leur histoire. L’Angleterre est maintenant vue comme une contrée innovante dans le monde du cyclisme, et nous avons une véritable opportunité de créer notre propre histoire. Il n’y a aucune raison que le Tour des femmes ne soit pas le meilleur au monde dès la première édition. »

Elliott a enjoint les autorités à organiser des festivals destinés à attirer les filles et les femmes le long de la course. Mais pour porter son projet à terme, il a besoin de sponsoring et d’investissements d’entreprises.

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La coureuse amateur Wiesia Kuczaj, 32 ans, dit: « Le cyclisme féminin se développe de façon exponentielle. Nous démontrons également qu’il y a un côté amical à ce sport – il ne doit pas forcément être macho »

En France, La Course tient lieu de nouveau départ, après la triste histoire de La Grande Boucle, précédemment connue sous le nom du Tour Cycliste Féminin, une course à étapes féminine née en 1984 qui succomba à un manque de moyens en 2009 (l’année de la victoire de Pooley). Cependant certains partisans éclairés comme Honda, qui soutient l’équipe belge féminine Honda Wiggle (qui comprend les championnes olympiques Laura Trott, Dani King et Joanna Rowsell), font l’exception. « Moins d’1% du sponsoring sportif en Angleterre est destiné au sport féminin, ce qui est une statistique honteuse, » dit Elliott. « Et cela à une époque où chaque société du FTSE 100 (= CAC40 anglais) réclame un agenda diversifié. »

Mais les 96 présidents de ces 100 sociétés peuvent argumenter, il n’existe pas de volonté réelle de justifier un investissement sérieux. Ce à quoi les femmes répondent : balivernes ! « C’est trop facile de le suggérer et difficile de prouver le contraire, » dit Pooley –« tout comme il est difficile pour elles de défendre leur cas, car il n’y a pas le taux d’audience nécessaire. »

Les Jeux Olympiques font néanmoins exception. Plus de 5,7 millions de téléspectateurs ont regardé Mark Cavendish échouer lors de l’épreuve sur route à Londres. Le jour suivant, ce sont 7,6 millions de téléspectateurs qui ont regardé Lizzie Armitstead remporter la médaille d’argent dans la course féminine ! « Il y a eu tant de personnes qui m’ont contacté après pour me dire à quel point ils avaient trouvé la course féminine passionnante, » raconte Pooley. « Ils m’ont demandé où ils pouvaient en voir plus, et j’ai dû leur répondre que c’était impossible. » Cette année, ITV4 étend sa couverture médiatique du Tour d’Angleterre et du Tour de France à leurs épreuves jumelles.

Joanna Rowsell confie que ses coéquipières du team Wiggle Honda ont été impressionnées par le niveau de soutien des spectateurs Britanniques. « Nous avons couru à Londres en juin dernier et elles ont toutes trouvé incroyable qu’il y ait tant de monde pour les supporter. C’est une époque vraiment excitante pour toute cycliste. »

Entre les cas extrêmes de Rowsell et Caz Nicklin, les femmes sont demandeuses de plus d’opportunités de rouler (plaisir et compétition). Victoria Pendleton apporte son nom et sa renommée à une série de plus en plus populaire portant sur les sorties à vélo des femmes, tandis que l’année dernière, British Cycling et son partenaire Sky ont annoncé leur vision ambitieuse de voir en 2020 un million de femmes rouler chaque semaine. En 2010 ils ont lancé le Breeze Network, réseau d’évènements pour tous les niveaux.
Natalie Justice, qui dirige Breeze, était autrefois impliquée dans le développement du football féminin. « Dans les deux cas, les femmes veulent avoir leur chance, » dit-elle. « Et l’année qui vient de s’écouler a été un énorme pas en avant. L’industrie prend enfin conscience de la demande. »

Peu importe l’offre ou la demande, la persistance est la clef du développement du cyclisme féminin. Wiesa Kuczaj l’a découvert au niveau local, au vélodrome de Herne Hill, site des Jeux Olympiques de Londres de 1948. Il y a 4 ans, la cycliste amateur a commencé à organiser des nuits hebdomadaires féminines au vélodrome. « Parfois seules une à deux femmes y participaient, mais la session avait lieu quand même car la continuité aide au développement. Maintenant, nous nous retrouvons à une cinquantaine chaque semaine. »

Le message est clair : investissez et elles viendront. Cependant, si l’inertie de l’industrie et de l’establishment commence à vaciller, la plus grande barrière à une plus large participation féminine, notamment dans nos villes, reste la peur. Selon une enquête gouvernementale sur les comportements routiers publiée en juillet dernier, 2/3 des femmes déclarent que les routes sont trop dangereuses que pour y rouler à vélo. Cette peur a atteint son paroxysme lors d’une nuit sanglante de novembre 2013 où six cyclistes trouvèrent la mort. Leur mort a déclenché un tollé général de manifestations, et le déploiement controversé de 2.500 policiers aux carrefours à risques. Après le quatrième tué, une image du vélo détruit d’un des cyclistes tués a fait son apparition en couverture d’un million de copies de l’Evening Standard, un journal libre de Londres. Le titre : « Une femme trouve la mort
dans l’horreur la plus atroce. »

Peu de cyclistes ont une vision aussi claire de l’expansion du cyclisme urbain en Angleterre que Stéphanie Bartczak, une messagère à vélo française qui a travaillé pendant 15 ans à Londres. Elle se souvient de l’augmentation soudaine des cyclistes femmes, après les attentats du métro de Londres en 2005. Maintenant, une peur différente pourrait les renvoyer vers le métro. « Je me souviens m’être sentie plus en danger lors du décès des cyclistes car la presse en a fait une énorme couverture, » dit-elle. « Beaucoup allaient dans le sens de la responsabilité des cyclistes, que c’était leur faute s’ils se faisaient tuer, et j’ai ressenti du coup que le comportement des automobilistes à l’égard des cyclistes a empiré. »

Cette couverture médiatique a masqué des statistiques moins sombres. A la fin de l’année (2013), 14 cyclistes avaient trouvé la mort dans les rues de Londres. C’est 14 de trop, mais c’est autant qu’en 2012, et moins que les 16 tués en 2011. Pendant ce temps, le nombre de trajets à vélo continue d’augmenter à Londres, avec plus d’un demi-million par jour, soit le double des trajets réalisés en 2000.

Mais ces chiffres ne suffisent pas à effacer le sentiment de risque perçu à vélo. Rachel Aldred est une sociologue du cyclisme et maître de conférences à l’Université de Westminster. « Si vous dites aux gens que le cyclisme est sûr, mais que leur expérience se résume à des dépassements dangereux de la part de poids-lourds, ce n’est pas réconfortant, » dit-elle. Nous devons créer un environnement qui n’est pas qu’objectivement sûr, mais dans lequel on se sente en sécurité. »

En décembre dernier, Boris Johnson, Maire de Londres, a annoncé son ambition de créer une charte pour des routes paisibles et favorables aux vélos, qu’il espère servira à dé-Lycrafier le vélo, réduire le niveau de testostérone du cyclisme, et aller vers une culture du cyclisme où ce dernier est perçu comme normal. » Les autorités locales du pays ont effectué un virage similaire vers une infrastructure améliorée en faveur du vélo.

Il reste encore beaucoup à faire pour modifier les comportements de tous, et de vaincre la menace des camions, qui ont été impliqués dans 9 des 14 décès de 2013. Le nombre disproportionné de femmes victimes d’accidents à vélo est également troublant. En 2009, probablement la pire année pour le cyclisme féminin, 8 des 13 cyclistes tués à Londres étaient des femmes, tuées par des camions.

La sagesse populaire nous dit que les femmes sont plus nerveuses et prudentes, et que cela les met plus en danger, particulièrement au contact des véhicules imposants. Mais, Aldred dit, « je serais prudente quant à affirmer que les femmes agissent mal car, au final, quand on examine ces morts, il s’agit souvent de cyclistes expérimentées et compétentes. Quand on regarde
qui est responsable de leur mort, » ajoute-t-elle, « il s’agit majoritairement d’hommes. Est-ce qu’on se penche sur ce que cela signifie en termes de style de conduite ? »

Pour Pooley, Vos, Armitstead et les autres, la plus grande bataille reste la visibilité. Quand la première gagnante de La Course montera sur le podium du Tour de France, il n’est pas encore dit si ce sera un jeune homme anonyme qui sera requis pour l’embrasser. Néanmoins cette fois, la révolution sera télévisée.

Portraits réalisés au vélodrome de Herne Hill

Stéphanie Bartczak, 39 ans

Coursière à vélo

“Il n’y a qu’une coursière pour 30 coursiers à Londres, mais aucun sentiment d’infériorité pour la cause. Je fais ce métier depuis 15 ans et quand j’ai terminé une journée de travail de 10 heures dans la neige ou la pluie, et parcouru jusque 110 km, personne ne dira que je vaux moins qu’eux. »

“J’ai une amie coursière à Berlin, elle a travaillé partout dans le monde. Elle dit que la seule ville où elle a eu peur de rouler était
Londres. Mais d’autres personnes disent que c’est amusant de rouler ici. Je ne sais pas pourquoi je continue ce métier car on gagne moins bien sa vie qu’avant, c’est fatiguant et dangereux. Mais on est vite mordu. C’est la liberté de rouler à vélo et un sens de la communauté qu’on ne peut trouver nulle part ailleurs. »

Jess Bowie, 29 ans

Vélotafeuse

“J’ai roulé à vélo quand j’étais étudiante à Cambridge car c’était le seul moyen de se déplacer. Quand j’ai apporté mon vieux vélo à
Londres, la circulation et la taille de la ville ont été pour moi un choc. Mais on s’habitue. Et il n’y a pas d’inconvénients – c’est gratuit et cela me procure 50 minutes d’exercice quotidien. »

“Si mon trajet était plus long, je me changerais probablement un fois au bureau. Mais heureusement je peux m’en sortir avec mes habits normaux. Souvent les femmes font plus attention à leur look, et donc elles peuvent penser que le vélo les rendrait inélégantes. Mais si nous sommes de plus en plus à en faire, et que les femmes en bus regardent par la fenêtre et voient des femmes comme elles à vélo, alors cela ferait beaucoup. »

Wiesia Kuczaj, 32 ans

Coureuse amateur

“J’ai commencé la compétition il y a 6 ans et je devais parcourir le pays pour trouver des courses. Maintenant que l’été est là, je
peux participer à une course dans Londres chaque soir de la semaine. La scène cycliste devient de plus professionnelle, avec plus d’équipes et de sponsoring. Ça va dans la bonne direction.”

“Le Tour d’Angleterre féminin porte les choses à un niveau supérieur et j’espère que cela aura des retombées aux niveaux plus locaux et incitera à la création d’autres courses. De mon point de vue, le cyclisme féminin se développe de façon exponentielle. Nous démontrons également qu’il y a un côté amical à ce sport – il ne doit pas forcément être macho. »

Rebecca Hinshelwood, 34 ans

Mère a vélo

“Jemina a 5 ans, Bethany a 3 ans et je suis enceinte de 20 semaines – et nous roulons partout. En fonction du nombre d’enfants qui sont
avec moi, je les mets soit dans la remorque, soit sur le siège enfant pour le trajet à l’école. Ou alors je marche et eux roulent à vélo – ils n’ont plus de stabilisateurs. »

« Je suis généralement bien sur les routes, mais si je me sens en danger car les gens sont nerveux, alors j’emprunte les trottoirs. Les
moments les plus chauds surviennent principalement lors des trajets d’école, et sont dus aux autres mères qui conduisent leurs enfants en voiture. »

“Nous avons une voiture, mais je ne veux pas que mes enfants croient que la seule façon de se rendre quelque part, c’est se faisant conduire. C’est bon de prendre l’air et de faire de l’exercice, et je veux qu’ils grandissent dans cet esprit. »

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Bon article, mais ça fait bizarre de voir plaisir et Victoria Pendleton quasi dans la même phrase, sachant qu'elle déteste le vélo

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´tin, respect d'avoir retranscrit tout ça.

Au fait, que devient Cyril?

c'est vrai ça : ??? :mdr: en cure de désintoxication internet ? il a entamé la relecture de tous ses posts depuis 2005 ? il écrit sous le pseudo Linnk ? il roule ?

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  • 3 months later...
  • 2 weeks later...

excellent Axel ! :hapface01:

J'ai rencontré l'instigatrice du "cycle chic" Anversois l'an dernier à Vélocity Vienna..... elle est vraiment bonne motivée .

Dans le genre, mes collègues de ProVelo Namurois ont lancé cette année une formation mécanique vélo "spécial femme". ça a remporté un gros succès. Faut dire qu'ils ont une mécanicienne qui pouvait dispenser cette formation, pour plus de cohérence avec le thème ;) . Non, je ne mettrai pas une jupe sur mes gambettes lisses pour faire pareil à Liège <:o)

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