Le souci à l'Amblève c'est pas juste les traces, mais plutôt la façon dont c'est tracé sans balisage du danger. On en revient toujours au même mais ils t'envoient par exemple sur des roches qui une fois s'enroulent, une fois ne s'enroulent pas. Et ça fait des dégâts.
D'après les organisateurs c'est ça le vrai enduro et tout passe sur le vélo, sauf que eux connaissent les traces par coeur et n'ont donc pas vraiment de recul...
Ce qui fait des dégâts aussi et est dangereux, c'est l'enchaînement. Les liaisons sont assez physiques et quand on a une condition assez basique comme moi, on n'a pas vraiment le temps de souffler si on veut être à l'heure sur les spéciales. L'an passé j'arrivais cramée en bas, je devais repartir direct en liaison et une fois au start suivant je repartais sans être vraiment reposée ni lucide. Ce qui n'aide pas à éviter les accidents.
Bref cette année je passe mon tour ! C'est certes un beau défi de terminer l'Amblève, mais je ne reste pas fan de la vision des organisateurs. Après avoir fait la Semoy une première fois, je me suis en effet rendue compte que tu pouvais faire une course exigeante et challenging mais qui reste amusante et surtout pas dangereuse...