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Epic Enduro


Thom Powder

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J'ai pas trouvé de sujet qui traite de l'Epic Enduro, voila qui est corrigé. 

 

Pour ceux qui ne connaissent pas : le Radon Epic Enduro est tout simplement la plus grande et la plus difficile des courses d’Enduro VTT jamais imaginée : 800 participants, près de 110km, 9 spéciales, 3 boucles avec un départ nocturne, des portes-horaires et pas loin de 4600m de dénivelés +/-, le tout en une journée et tout à vélo.

 

Plus d'info : http://www.wildtrack.fr/radon-epic-enduro-2017/

 

J'ai bien envie de tenter l'aventure une fois dans ma vie, ça fera des souvenirs à raconter à mes petits enfants. 

 

Je sais que @leloup13 le fait cette année. 

 

Quelques vidés des Spéciales de l'édition 2017 qui se tiendra dans quelques semaines  : 

 

 

 

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C'est effectivement le retour que j'ai eu aussi. 

 

Ils vendraient ça comme bien difficile pour ne pas avoir trop de monde mais au final c'est assez roulant.

 

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il y a 58 minutes, Toff a dit :

 

c'est comme les EWS, à un moment faut être lucide et humble :-#

 

A propos d'Epic enduro et d'être humble, y a une très bonne série d'article sur endurotribe :siffle:

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il y a 47 minutes, gilou a dit :

@leloup13fred je te laisse l'honneur de presenter les deux autres membres du forum que tu as reussi a embarquer dans cette galere :-#

( mais on sera avec vous bien sur :-# )

 

Il y a donc @Animal154 et @vongen ainsi que Matthieu Alsteens avec moi. Mais je pense qu'il y a aussi @Freddeg.

 

il y a une heure, Toff a dit :

 

c'est comme les EWS, à un moment faut être lucide et humble :-#

 

Tu insinues que nous ne sommes pas lucide et humble où tu parles juste pour toi? :anime_05:

Parce que je te rassure tout de suite, nous sommes bien lucide sur l'enfer qui nous attend (du moins sur la dernière boucle si on y parvient sans casse, sans bobo et dans le timing).

 

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il y a 43 minutes, centurus a dit :

 

A propos d'Epic enduro et d'être humble, y a une très bonne série d'article sur endurotribe :siffle:

 

Ce mec est une référence en journalisme. Outre la masturbation intellectuelle qu'il maitrise avec brio, il est humble, pas du tout pompant et connait son Bescherelle sur le bout des doigts. Un exemple pour Toff :-#

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Je serait en effet de la partie.

 

J'espère juste pour ma part, pouvoir voir la ligne d'arrivée.

 

Çà va être une terrible journée, en espérant que le moral et les jambes suivront.

 

Plaisir avant tout, mais je sais déjà que je vais en Ch****

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Normalement physiquement, les 2 premières boucles devraient tenir sans trop de souffrance faudra pas faire les graves niveau technique et rester "humble" face à certains passages. Perso, avec la semaine sur place avant l'épreuve, je vais faire quelques recos des SP les plus hard (juste en dh-, pas en liaison...il y en aura assez le jour J):-#

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Faut demander à Matthieu... c'est un finisher de l'année passée (ou celle d'avant...suis plus sûr).

Quand on connait la machine que c'est et qu'il explique qu'il en a bien bavé... ça veut tout dire.

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Oui oui, je sais, on s'est entrainé deux trois fois ensemble, et c'est vrai que c'est une machine...

 

Finisher l'année dernière mais en étant très large sur ses portes horaires...donc ça laisse un chouillat d'espoir :banana:

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Il y a 6 heures, leloup13 a dit :

Tu insinues que nous ne sommes pas lucide et humble où tu parles juste pour toi? :anime_05:

Parce que je te rassure tout de suite, nous sommes bien lucide sur l'enfer qui nous attend (du moins sur la dernière boucle si on y parvient sans casse, sans bobo et dans le timing).

 

 

@Thom Powder m'interpelle en me mentionnant, je lui réponds, après si tu te sens concerné, ben euh, voilà quoi :-#

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Il y a 2 heures, Toff a dit :

 

@Thom Powder m'interpelle en me mentionnant, je lui réponds, après si tu te sens concerné, ben euh, voilà quoi :-#

 

Non ok, pas plus que ça, je me doutais que tu te faisais une réflexion à toi-même mais dans les posts, on ne perçoit pas toujours les différents sens...

 

Et avant de m'énerver tout de suite comme certains savent le faire sur FB, je préfère demander. :copain:

Ceci étant dit, faut surtout ne pas se sous-estimer non plus hein @Toff...tout un chacun est capable en étant sérieux dans sa préparation de se lancer ce genre de défi. Quant à le terminer, il y a aussi un gros facteur chance qui entre en ligne de compte.

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Ce que veut dire Toff..... et j'en suis sur car on s'est fait la réflexion a Finale.

C'est très certainement de belles épreuves... mais faut vraiment une préparation de gueux pour se lancer dessus.

 

Le niveau technique, ça passera.... mais il y a une accumulation de côtes et le physique n'est pas en reste sur Les descentes. Et nous. Petits belges.... on n'est pas habitué à ça. 

Y a moyen de vite se faire mal sur erreur du à la fatigue.

 

Le faire, y a moyen..... le faire à fond pour respecter un horaire ou se battre contre le chrono... c'est autre chose.

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il y a 7 minutes, Daso a dit :

mais faut vraiment une préparation de gueux pour se lancer dessus.

 

 

c'est clair, et c'est peut être a ce niveau là qu'il faut savoir rester humble : si tu n'as pas l'occasion ni la motivation de pouvoir préparer un tel challenge a fond, vaut mieux renoncer. 

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Ben oui, mais au vu des kms accumulés cet hiver, je peux te dire que du travail on en a fourni...le truc difficile à gérer c'est qu'on ne peut pas faire l'équivalent de cette épreuve pour se faire une idée sans se cramer, on a donc fait une moitié d'épreuve en équivalent km/D+ (12 SP à la Semoy, alors que là-bas ça équivaut à 5 SP). Donc, sur la longueur des descentes et montées, on fait avec ce qu'on a.

 

On a travaillé et bien en charge et en quantité, maintenant reste à pouvoir bien récupérer sans rien perdre du travail effectué...et ça c'est touchy aussi!

 

Je me faisais la réflexion que je suis content de m'y être inscrit, j'espère être finisher Or mais de toute façon, je ne pense pas recommencer ça l'année prochaine...c'est hyper contraignant de devoir se battre avec les éléments tout l'hiver pour pouvoir maintenir son entrainement (je hais le rouleau) et puis niveau familial, je vous raconte même pas comment c'est galère. Et je remercie vraiment ma femme (l)(l)(l) d'avoir donné de son temps et de sa patience pour me permettre de me préparer sans devoir m'occuper de mes 3 mouflets!!!

 

Et pour être honnête à fond, depuis la parution des tracés, chiffres et vidéo officielles de cette année, je balise à fond et me demande vraiment pourquoi je me suis aventuré dans cette galère.:anime_05:

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Pour te faire plaisir avant tout... si tu as fait le nécessaire pour te préparer à cette aventure, alors ça va le faire et ça te fera un paquet de tops souvenirs j'imagine.

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On parle d'un coin que je connais bien et franchement cela vaut la peine ... d'essayer.

Easy 100km et plus de 4.000 de D+ c'est déjà pas évident mais certaines spéciales sont franchement très longues et donc physique. Lors d'une des premières édition, j'étais au dessus (cad première sp de la 2ème boucle), en voyant la tête des gars au départ (et l'absence de lucidité), c'est à se poser des question. Je me souviens d'un type qui n'avait même plus la notion de son numéro. Cette année là, il venait de se taper 1.000m de D+ parfois à pied pour monter les marches. Par contre la première boucle est faisable par tous

 

Juste pour le fun, le graphe de l'année dernière

Epic.PNG

 

Moi j'y serai la semaine avant pour rider à l'aise sur des chemins nettement plus accessible

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Pour ma part, j'ai pas mal rouler, enfin, pas comme j'aurai voulu non plus, j'ai varier les longues sortie route et xc, pas beaucoup d'enduro, je risque de le payé, pas toujours évident avec la météo et les gardes du boulot une semaine sur quatre où je suis bloqué à la maison, c'est d'office des séances de spinning, j'ai pas fait de préparation spécifique, je roule toujours en fonction de l'envie et des sensations, c'est comme ça que j'arrive à me faire plaisir, les contraintes, ça me saoule.

 

A savoir si je me sent prêt, la réponse est non, je me sent en forme, oui, mais comment savoir si on est prêt pour une telle épreuve, on as aucune équivalence ici pour s'évaluer.

 

Je connait la montagne pour y passé mes vacances, se bouffé 1250 D+ sur 17km, j'ai déjà fait, c'est long, et on déguste pas mal, je sais déjà que je vais avoir très dur sur le cumul des côtes, c'est pas mon point fort, je suis plus un rouleur, je compte sur le moral et le plaisir que je vais prendre de par le paysages qui est toujours magique en montagne et par le plaisir pris en descente. Enfin, ça, c'est l'idée de départ, quand à savoir s'il en sera ainsi sur place, l'avenir me le dira, j'aime me faire mal, mais j'ai des limites, et je sais aussi qu'un jour n'est pas l'autre, j'espère que ce jour là sera un jour avec, ça sera déjà assez dur comme ça.

 

J'espère aussi pourvoir rouler avec les potes, ça serait bon pour le moral et le soutiens de chacun, mais ça sera en fonction du rythme de chacun, là bas plus qu'autres part, il n'est pas question de vouloir suivre un rythme plus élevé que le sien.

 

J'ai hâtes d'y être, mais en même temps, ça me fait peur...

 

 

 

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Que de souvenirs...

Mais ça reste un bon souvenir dans l'absolu, la souffrance on l'oublie après qques mois... :-#

 

Mais je n'y retournerais pas pour la course... trop peu de réel plaisir sur le bike en rapport au temps passé dessus!

Par contre y aller faire un trip 3 jours, 1 boucle / jours, ça ce serait un gros kif, le terrain est magique malgré tout! 

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En espérant pouvoir vous aider...

 

Nos stress, vous êtes prêts. J'ai fini avec l'or en 2014 et je n'ai pas fait de sortie de plus de 4h30, et ce aussi bien en route qu'en vtt, lors de ma préparation.

Par contre, c'est vrai 3 à 6 entrainements semaines pour 8 à 12h de selle semaine.

Rassurez-vous ça ne sert à rien d'essayer de faire une sortie vtt de 11h à 15h avec 4600 D+ sur 115 bornes pour voir si vous allez tenir le coup, ce n'est pas comme ça que ça va; les marathoniens ne courent pas 40 bornes d'une traite à l'entrainement ;)

 

Le plus important, c'est d'avoir un mental d'acier et de se connaitre.

Vous allez avoir des passages à vide, c'est normal, mais aussi des passages d'euphorie où les ailes vont vous pousser, keep calm. Faites ce que vous maitrisez et le reste à pied, le 17/04 ce n'est pas le moment de se surpasser sur un jump ou un passage technique, pas d'improvisation, ce n'est pas l'objectif. Et ce n'est pas le moment de vous foutre le moral à zéro parce que vous êtes au bout de votre vie en spéciale ou dans un état de fatigue générale pour monter à la sp5. Restez concentré sur votre objectif, votre alimentation, votre hydratation, votre effort et profitez du paysage quand c'est possible ;)

 

Sur les 3semaines qu'il vous reste, profitez-en aussi pour organiser votre voyage, préparer votre sac, votre vélo tranquillement pour ne pas être dans le stress au moment de partir. Essayez d'aller dormir tôt et d'avoir une bonne hygiène de vie, la vielle de l'épreuve vous ne dormirai certainement pas plus de 4 à 5h dans le meilleur des cas ;)

Ne faites pas d'entrainement de plus de 3h et privilégiez des sorties courtes desquelles vous récupérerez plus facilement..

 

Personnellement, pour le jour J, je m'étais organisé comme suit :

Pneus surgonflés pour favoriser le rendement sur la 1ère côte de chaque boucle, c'est déjà ça de pris mais il ne faut évidemment pas oublier de dégonfler avant le start;

Un sac avec notamment :

- mon repas du midi (pâtes froides au thon avec maïs et mayo) et de l'eau;

- un pack de vivres préparer pour chaque boucle, je vidais mes poches sans à avoir à me tracasser de ce qu'il me restait pour faire l'appoint pour la boucle suivante

- une petite trousse à pharmacie au cas où

- la boisson énergétique préparée pour chaque boucle

- une pompe pour regonfler les pneus pour la liaison; de manière générale surgonflez un peu même en descente pour évitez de pincer

Ma crainte était de ne pas pouvoir passer les portes horaires donc il était hors de question pour moi que j'échoue par manque d'organisation... J'ai finalement passé la dernière porte avec 1h d'avance.

Pour les liaisons, il n'y a vraiment que la première côte que j'ai fait au train de manière à ne pas perdre du temps à prendre le départ de la sp1 mais apparemment ce souci est résolu ;)

Pour les autres liaisons, pas cool raoul mais pas vite non plus, juste de quoi rester sous "tension" et concentrer sur mon effort.

Pour les descentes, je me suis mis au tas par excès d'enthousiasme lors de la sp1 et ça m'a bien remis la tête sur les épaules.

J'ai fait de beau passages pédestres sur la 2 et les suivantes mais au final on s'habitue au terrain au fur et à mesure de la journée et je me suis senti plus à l'aise après 10h de selle dans la sp9 des pylônes que dans la sp2 du matin.

 

Après tout ça, c'est sur l'engagement technique que vous allez prendre votre plus grande claque :-#

 

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Pour cette année je vous conseille d'avoir du beau temps car la première boucle démarre par le Caroux (côté Cevennes quoi). A pâques, il peut y avoir de la neige le matin voici une photo prise le 7 avril 2013. Le pire c'est que après la première descente vous remontez vers le Pic de Naudech (coté méditerranéen) où il fera déjà bon pour finir votre première boucle

IMG_3526 (Copy).JPG

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Le 25/03/2017 à 09:22, powerdesigner a dit :

Pour cette année je vous conseille d'avoir du beau temps car la première boucle démarre par le Caroux (côté Cevennes quoi). A pâques, il peut y avoir de la neige le matin voici une photo prise le 7 avril 2013. Le pire c'est que après la première descente vous remontez vers le Pic de Naudech (coté méditerranéen) où il fera déjà bon pour finir votre première boucle

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J'adore...je vous conseille d'avoir du beau temps. J'essaierai de m'organiser pour en mettre dans mon sac! (h)

 

Blague à part, c'est juste magnifique et quand je regarde les photos et vidéos, je sens bien que cette épreuve va constituer le sommet de mes courtes aventures VTTesques...après il y en aura d'autres...j'espère...

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  • 3 weeks later...

Dejà sur place Gilles, une reco hier (boucle1) et une demain (1ere SP de boucle 2 et 3), puis repos jusqu'au jour J...

 

La première SP (Saint Martin du Froid-Bardou) de nuit va déjà faire d'énormes dégâts. De jour, j'avais jamais fait un truc qui tabassait autant, alors de nuit :anime_05:!

 

20170411_171629[1].jpg

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@gilou , je transmettrai... il y a déjà une défection dans nos rangs, Amaury, n'a pas fait le voyage à cause d'une Vilaine douleur au genou...6 à 8 semaines de repos pour lui. Et pour nous, je peux te dire que ça va être très difficile d'aller chercher l'or des finishers sur ce truc de malade. Mais on repensera à tous vos encouragements et vos bons mots dans les moments difficiles.

Envoyé de mon SM-G920F en utilisant Tapatalk

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C'est clair que ça va être un truc de fou d'aller chercher l'arrivée, on va tout donner, on est là pour ça. 

 

Déçu que Amaury ne sera pas là, mais quand il faut se soigné, faut se soigné. 

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Alors voilà de la lecture pour ceux qui en veulent...

 

L'Epic Enduro, depuis sa création, il y a maintenant 3 ans je bavais devant mais, je ne m'en sentais ni la force, ni le courage. D'une part, par manque de physique et d'autre part surtout par manque de technique (ayant commencé l'enduro et par la même occasion, le VTT engagé tout court au moment de la création de cette épreuve déjà mythique).

 

J'ai donc pas mal ridé les différents endurandos et enduros belges et vosgiens pour avoir un certain niveau technique, depuis maintenant 3 ans et le physique, il est venu surtout avec le club de route au cours de l'année dernière... et les sessions de 125km à 175km de cet été m'ont donné une bonne base de fond pour pouvoir me lancer dans l'aventure.

 

Avec les potes ( @vongen et @Animal154) l'idée germe et le défi est lancé. Nous voilà inscrit, reste plus qu'à nous préparer...(je passe cette partie)

 

Arrive enfin la dernière semaine avant l'Epic. Pour ma part, les 3 semaines précédent l'épreuve ont été un peu chaotique niveau préparation, inflammation des ganglions lymphatiques inguinaux dû à une saloperie chopée sur une plaie lors d'une chute à l'entrainement et grosse rhinite-pharingite causeront un peu de chaos dans l'affutage. Pas grave, le fond est là, ça devrait passer.

 

Arrivés sur place avec la famille, il est l'heure de prendre la température et de découvrir cette région. J'avais bien préparé les traces dans le GPS, je vais même chercher le dernière boucle (non-publiée) chez les organisateurs et j'en profite ainsi pour discuter de ce qu'il est préférable de reconnaître et la manière d'y accéder en voiture, histoire de ne pas faire trop d'effort en D+ avant le jour J.

 

Ainsi, 2 jours de recos, pour moi. J'ai fait en solo la première boucle, sans la première ascension, et le 2eme jour, en compagnie de Matthieu Alsteens et @Freddeg, nous avons reconnu la terrible SP1B3 Montahut ainsi que la SP1B2 Les Crêtes XXL. En terme de SP ainsi, j'aurai fait les 3 plus longues et réputées hard. En plus, si je n'arrive pas sur la dernière boucle, j'aurai au moins fait la Montahut.

 

Une chose à dire de ces recos et notamment sur la SP la plus longue et que l'on fera de nuit "Saint Martin du Froid / Bardou". Les vidéos sur Enduro Tribe m'avaient impressionné mais sur place, j'ai vraiment pris une claque époustouflante. Tout d'abord, ça claque la rétine. C'est tout simplement le plus beau site qu'il m'ait été donné de rider. Quand on sort de cette petite sapinière derrière la chapelle et qu'on arrive sur cette chaussée romaine au milieu des rochers, le tout ouvert sur une vue imprenable sur le Carroux, la vallée et les autres sommets. C'est magnifique. Un groupe de chamois viendra même parfaire cette carte postale. Niveau visuel, le reste est du même accabit. Maintenant, techniquement j'avais très peur de me faire tabasser et le tout est confirmé mais bon, tout passe, ou presque. Je sens bien que techniquement j'ai pris du volume. Sur ce coté, les recos m'ont rassuré. Cependant, le D+ qui ne m'effrayait pas plus que ça, d'un coup me fait balisé au vu des zones de poussage-portage. Les calculs commencent à gamberger dans ma tête et je me dis avec lucidité que cela va quand même être compliqué avec les portes horaires. J-F tente de me rassurer et Amaury nous annonce dans la foulée qu'une douleur implacable au genou lui fait annuler le déplacement...tristesse, tant d'efforts pour rien!

 

Le Jour J arrive. 3h10, je devance le réveil de 20 minutes, faut dire que la nuit n'a pas été très reposante: calculs, scénarios et angoisse se sont bousculés sans arrêt dans ma tête. Avec Jean-François, on se boit un grand café, un bon bol de céréales, derniers checking et c'est parti vers Olargues à la frontale...on n'a que 2km de col à descendre pour aller prendre notre départ. (La suite un peu plus tard)

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On passe vite par la bagnole parkée près des paddocks pour y mettre l'une ou l'autre chose qui pourraient nous être utile en fin de boucle.

 

Arrivés sur l'esplanade d'Olargues, l'ambiance est suréaliste, sono à fond, speaker déchainé, podium avec décompte lumineux sur écran géant, tous ces bikers en tenues et lampes prêts à affronter le terrible Epic, le tout à 4h du matin...Suréaliste et terriblement grisant. La première vague est lachée, à notre tour d'avancer vers cette grille de départ. Le stress remonte un dernier coup avant de complètement s'envoler une fois les bêtes lancées à la poursuite de l'Or...

 

Et c'est parti pour une très, très longue ascension, d'après nos calculs, entre 1h50 et 2h, pour respecter nos plages horaires. La première partie du col est très roulante sur route. Le temps que le peloton s'étire et que le serpentin se forme afin d'avoir une certaine fluidité dans le roulage, nous sommes déjà obligé de nous arrêter...trop chaud, déjà une petite perte de temps (5 minutes) le temps d'enlever la mentonnière, la veste, de replacer le tout sur et dans le sac, et c'est reparti à la pédale...en tout 4km en plus ou moins une demi heure, c'est bon, le timing sans monter dans les pulses est là!

 

Puis, les choses se corsent. On arrive ensuite à la barrière de fin de col asphalté et on rentre sur une piste sablonneuse/rocailleuse très pentue par moment et terriblement difficile à rouler tellement le tout est meuble. Résultat: c'est parti pour approximativement 4km de poussage! Les pulses montent quoiqu'on fasse, on entend déjà des gars qui souffrent (si tôt je ne comprend pas vraiment comment ils ont préparé le truc), mais pour ma part, je m'y attendait et donc, ça va, je gère, c'est même là que j'en dépasse un paquet. On se projette et on se dit que plus tard dans la journée, si tout va bien, il va falloir refaire la même avec le terrible portage de la Montahut dans la foulée...FOLIE...

 

Ensuite, la pente se radoucit et on peut remonter sur le bike, et c'est parti pour 4 km de pistes en toboggan pour rejoindre ce départ de Saint-Martin du Froid. Le rythme est bon, on peut faire tourner les jambes et se mettre légèrement en surégime pour rattraper les quelques minutes perdues en bas (pour la veste) et dans les bouchons du début...Je vois poindre la petite sapinière et les lights des riders qui commencent leur dégringolade. Timing un peu au dessus mais rien d'alarmant 2h05. On s'arrête pour pisser (la denière goutte du condamné) débloquer les suspensions, manger une barre, mettre la mentonnière et bien sûr enfiler une veste :siffle: parce que le lieu porte bien son nom et ça caille. Cette crête est battue par les vents et il fait 1.5°C, mes mains sont gelées malgré les gants. Je suis en train de ma demander comment je vais faire pour tenir mon cintre et sentir mes leviers de freins dans cette SP particulièrement tabassante. Les minutes défilent et le timing en prend un coup...partis en vague 2, nous sommes confrontés aux bouchons des départs conjugués de la fin de vague 1 et notre vague...15 bonnes minutes de perdues...aïe, je râle intérieurement, je pensais que ce serait plus fluide. J-F est 15 riders derrière moi, nous avons décidé de faire l'Epic chacun à notre rythme sans nous soucier de l'autre histoire de gérer à notre manière notre cadence.

 

J'arrive sur la ligne, le bénévole me scanne la puce et c'est parti...pas d'affolement, cette fois j'y suis, surtout rouler souplement sans s'emballer, j'ai tablé sur 50/40 minutes de SP, donc prudence. Le soleil se lève doucement sur le plateau du Carroux, les lampes font leur office mais cela donne une ambiance encore plus spéciale au lieu avec cette lueur de l'aube. Bon pas trop le temps de rêvasser (heureusement que j'avais repérer de jour pour admirer tout ça). J'enclenche, et whahou, quelle sensation, ce qui me paraissait hyper hard le mardi passe nickel maintenant. Je comprends pas trop, je me mets même à rattraper un gars, puis deux, puis trois et ainsi de suite...il y a bien l'un ou l'autre qui me dépassent aussi mais en gros, j'en mange plus que l'inverse...l'ambiance est survoltée, ça crie dans tous les sens: "passe, vas-y, aller gogogo, on y va, pédale, j'arrive, à droite, à gauche,..." la folie. Intérieurement, je rigole bien aussi sur un petit détail, le nombre de gars qui n'ont pas un bon porte-bidon (pour ma part un Specialized Zee Cage avec en plus un gros élastique autour de mon bidon pour du grip...inébranlable). Résultat, dans le haut de la SP, c'est le festival du bidon...les bénévoles vont avoir du taf, on se croirait au tour de France en zone de ravito!

 

Bon c'est pas tout ça, mais j'ai fini le plupart des grosses caillasses de Saint Martin du Froid, commence maintenant la partie pédalante remontante de la SP, c'est long, étroit et par moment faut courir avec le vélo parce qu'à moins de passer à mach 4, le vélo bloque sur les grosses roches. 2ème partie de SP, le bardou, plus de végétation, un mélange de passages rocheux plus pentus, de single légèrement plus lissé très étroit et quelques enchainements plus techniques. Hyper important de garder une certaine vitesse pour ne pas aller ploquer la roue avant dans les énormes obstacles. Mes bras et mes mains se crispent légèrement, je sens un gars dans mon dos, j'en profite, je m'écarte pour le laisser passer, j'appuie la pause 10 sec histoire de relacher tout et c'est reparti. De nouveau de la grosse chaussée romaine faite à la pierre tout venant (on est loin des pavés "lisses" de "l'enfer du nord") puis une belle difficulté (très grosse pierre arrondie qu'il faut enrouler sans savoir ce qu'il y a derrière...il y a quelques mecs pendus dedans, ayant reconnu, je saute bu bike, passe l'obstacle à la CX et laisse pantois 4 ou 5 gars qui se demandent encore comment passer sur le vélo. La fin est une formalité plus roulante, tellement roulante que je fais une erreur de relâchement sur le plat, je monte dans une ornière, et je termine assis sur le top tube avec ma potence qui tire de 20° à droite par rapport à ma roue...difficile de terminer mais l'arrivée est là. Ouf, survécu à la plus longue, et je me sens superbement bien, détendu et content de moi. Je regarde l'heure...je n'en reviens pas, j'a rattrapé du temps sur mon retard accumulé. (31 minutes pour boucler la SP).

 

Je remets bien ma potence en place, j'enlève la veste (maintenant j'ai juste bon avec mon mini coupe-vent) je me ravitaille, je bois bien. Je regarde les mines, je suis déçu pour les gars qui repartent déjà avec le vélo sous le bras (casse ou autre) puis je croise @Freddeg qui n'a pas le même faciès heureux que d'habitude, il semble s'être bien fait secouer dans la SP même si son temps est similaire au mien...il m'avoue que physiquement il le sent déjà!! Aïe aïe. JF arrive aussi, c'est chouette, on repart sur la prochaine liaison (que j'avais repérée) et qui elle se fera entièrement à la pédale...d'abord une route en bêton puis une piste bien large en cendrée avec des pourcentages décents...les jambes tournent bien nous croisons la SP que nous allons faire avec une belle relance que nous empruntons en commun, et ensuite, on tourne autour de cette montagne, plusieurs fois pour aller chercher le départ de cette SP2 les Trottinettes/Mienne. En tout, 8km pour 600+, le tout en 1h10, je suis légèrement en retard.

 

Au départ de celle-ci, pas d'attente. C'est chouette, je prends une barre énergétique, un grand coup d'eau et je dévale la SP sans doute la moins difficile du jour et le plus rapide, c'est un peu plus dans le style de ce que l'on pourrait rencontrer sur la semoy, avec des séries de petits "S" bien serrés entre les arbres, avec des gros appuis en sortie de courbe, des cassages de pente avec un peu de roche (ça de toute façon il y en a partout là-bas), des racines, même un ou l'autre mini jumps...bref du pur bonheur sans trop se fatiguer. C'est déjà fini, je suis toujours sur un bon rythme en spéciale et toujours avec la banane:banana:. 12 minutes pour la boucler c'est bien, je suis content, reste plus qu'à aller aux paddock et j'aurai fini cette 1ère boucle, le Bronze assuré.

 

J'avais prévu d'avoir 1h à 1h15 d'avance sur la porte horaire, il est 9h, je n'ai que 45minutes d'avance. C'est pas mal mais limite...pas grave, je prends quand même le temps d'aller jusqu'à la voiture, virer ma veste, les lampes et manger du taboulé avec des pêches au thon (ça me fait énormément de bien après les 4h30 de selle ça me cale bien). Je recharge en eau aux paddocks. JF arrive comme je repars, j'entame la 2ème boucle avec un crédit d'une demi heure. (la suite...à ma prochaine pause caca...hein @gilou)

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Je pars donc sur la 2éme boucle serein, j'étais venu reconnaître le début jeudi avec les copains, je connais donc l'ascension et la 1ère SP super engagée techniquement Les Crêtes XXL. Seulement voilà, les organisateurs ont changé les plans en dernière minute et ce qui devait être une ascension tranquille à la pédale sur route et piste se transforme dès le début en poussage-portage dans des marches en roche et des goulets de caillasse...alors que j'étais confiant sur mes temps, là tout d'un coup, mon moral mais surtout mon physique en prenne un coup. On continue toujours dans le raide pour enfin rejoindre cette route que j'avais reconnu le jeudi...On pédale enfin, cela est agréable de tourner les jambes. et les derniers 4km sont les mêmes que la précédente ascension. Cependant, je sens que le physique s'étiole au fur-et-à-mesure de la grimpette. Le vent souffle terriblement sur cette partie de la montagne et quand il est défavorable, cela éprouve encore plus mais on tient bon en se disant que les prochaines SP sont moins longues à aller chercher. Liaison totale : 2km de poussage, 4km à la pédale, le tout en 1h.

 

J'arrive au sommet pour le départ de cette spéciale particulièrement engagée techniquement avec un énorme goulet rocheux, de la pente extrême et des marches rocheuses énormes, le tout parsemé de pierres meubles. Je me retrouve donc au départ, où il y a de nouveau un peu d'attente (5 minutes) et où j'ai l'impression d'être en Espagne étant donné que je n'entends plus parler français. C'est parti, les "bamos" à tout va, j'engage avec tous ces ibères. Je connais la SP, j'ai donc un avantage sur la plupart qui bouchonnent sur certains obstacles aveugles, c'est assez fun, on s'amuse au jeu du je te passe, tu me repasses...arrive le fameux goulet où il y a bien 4 gars qui analysent à pied comment passer et 2 autres en grande délicatesse dedans, je ne me pose pas de questions, CX quand tu me tiens, je passe à pied le bike en portage. La suite de la SP est une formalité, le bas de la SP étant plus roulant sur un single hyper étroit où il faut jouer sur l'effet de pompage du bike pour prendre de la vitesse (vive le pumptrack) et bien se placer dans les successions d'épingles sur l'arrivée. Wahou, quelle spéciale décidément superbe et fun. Temps mis pour la descendre presque 11 minutes...5 de mieux que lors des recos et ce, malgré les bouchons. Maintenant, il y a un bon paquet de riders à l'arrivée qui soufflent et qui souffrent.

 

J'attrape une barre que je mets en poche, toujours boire beaucoup d'eau pour repartir tout de suite chercher la suite et la mini spéciales 4 Mini Jurassic, derrière laquelle il y a une porte horaire intermédiaire. Un rapide calcul mental (j'y arrive encore, preuve que la lucidité est toujours bien présente) et je me dis que cela deviens quand même juste niveau délais alors que je n'ai pas trainé.

 

Je rejoint le bas de la piste et là, on pédale une longue portion de grand route, vent contraire, ça use...pour enfin rejoindre le chemin de liaison vers la Mini Jurassic. La pente n'est pas sévère mais suffisante pour que je commence à avoir des difficultés même malgré mon 30-46. En chemin, on se retrouve souvent avec les même gars qu'on ne connait pas et on discute, on rit, on souffre ensemble...et puis tu rencontres un local ou quelqu'un qui a déjà fait l'Epic et qui te dit que derrière ce petit chemin pas trop compliqué où tu peines déjà, il y a une très longue partie de portage dans une veine de roche. Les calculs sont fait et très vite je me rends compte que l'or n'est plus pour moi et que l'argent va peut-être m'échapper aussi. Je râle intérieurement mais j'essaie de ne pas me désunir pour ne pas perdre ici toute mes illusions.

 

Les minutes s'égrainent, ce portage est interminable et les calculs m'amènent à penser que la porte horaire intermédiaire va se jouer à une ou deux minutes près! Enfin j'entrevois les commissaires et le départ de la SP, pas d'attente ici. Je me place dans les starting blocks et go go go...j'envoie sévère dès le début de cette spéciale très courte très sinueuse et rapide dans le haut, tellement sévère que je vais au tas sur une petite ligne droite ou ma roue avant dévie légèrement sur un dévers...mais plus de peur que de mal, juste quelques secondes de perdues, c'est reparti. La spéciale est assez technique et la 2ème partie se fait plus calmement en pilotage pure avec des épingles, des petites marches, je récupère deux gaillard que je passe à l'arrache en m'explosant la malléole gauche sur un retour de pédale. L'arrivée est là, la porte horaire aussi, on va pouvoir souffler, j'ai 7 minutes d'avance sur ce satané couperet...Horreur, pas de porte intermédiaire...tout le monde crie sur les commissaires "elle est où la porte horaire"..."ha continuez les gars, vous y êtes presque, il faut encore pédaler 5 minutes"...Haaaaaaaa, oui mais 5 minutes de pédalage à du 5km/h ou du 25km/h??? Aller, il me reste encore du jus, je donne donc tout pour aller chercher cet argent si près et si loin à la fois. Les pulses montent, je donne dans le gros coup de pédale de cyclotouriste, je dépasse une bonne vingtaine de gaillards qui montent en moulinant. les cuisses commencent à durcir, il est 11h42 et la porte ferme à 11h45, "elle est où cette putain de porte, 5 minutes de pédalage...et mon cul c'est du poulet,..." 11h43, ça y est, derrière un léger gauche, les gars qui ferment sont là, je passe donc avec 2 minutes d'avance, dans le rouge total. Au delà de cette limite il y a une armée de zombies affalés par terre.

 

J'en profite pour moi aussi faire le zombie, récupérer 5 minutes, non plutôt 10, manger boire, et penser aux autres et aux copains que j'ai pas vu passer...dommage. On continue, je me remets en selle pour de la liaison roulante sur 1km avant de tomber nez-à-nez sur un mur de portage de 1km...ça commence à faire râler tout le monde ces portions, les mines sont déconfites et résignées, tous les gars ici présents savent qu'ils ont fini, que ce sera l'argent s'ils rejoignent l'arrivée. On arrive sur le début de la SP5 Les Pins. Avec un nom comme ça, ça risque d'être une SP "plus facile", dans le genre de ce qu'on connaît...et Bam, pas du tout. On est toujours dans des véritables murs de pierres, enchainements de "S" rocheux avec des marches naturelles à passer...je commence à subir aussi sur les SP, ça ne va pas, mes doigts se crispent sur les freins et chose qui arrive, je fais l'erreur de laisser le doigt gauche tétanisé sur le frein dans un passage raide en marche...OTB direct (premier de la journée), heureusement sans gravité ni pour le rider, ni pour le bike. Deux trois gars me passent en me demandant si ça va...tout va bien, plus loin j'entends la clameur des spectateurs. Une partie show. C'est pas le moment de flancher, je me recentre en prenant 10-15 secondes de plus pour relacher tout. J'enfourche le vélo et je me dis que je fais le reste dessus sans erreur, pour faire honneur à ces gens venus voir les "gladiateurs". J'arrive dans ce passage avec des marches naturelles énormes et des enchainements de pif-paf rocheux en pente. Les gens crient, applaudissent. J'entends des "c'est bien les gars, c'est génial ce que vous faites, vous êtes des courageux,..." tout ça me redonne une pêche d'enfer pour terminer cette SP sans erreur sur un rythme correct. (La suite plus tard)

 

 

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il y a 10 minutes, Tonton tapis a dit :

rappelle moi de jamais y aller stp ^^ 

 

 

 Clair que ça ne donne pas envie <:o) 

Après j'imagine que beaucoup doivent kiffer le côte "exploit" du truc ;) A lire le compte rendu, je trouve dommage qu'apparemment beaucoup de portions de liaison se font un peu obligatoirement à pied :/ 

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il y a 59 minutes, Tonton tapis a dit :

rappelle moi de jamais y aller stp ^^ 

 

 

Trop de montées pour toi mon brave Fred, tu vas être obligé de râler :-#

 

Bref pour celui qui veut profiter du coin, autant choper les traces et aller faire ça tranquillement avec des potes sur 2 jours, sans pression et bien profiter du ravitaillement en malt et houblon entre les 2 :D

 

@leloup13 beau CR!

 

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Il y a 2 heures, frans a dit :

Trop de montées pour toi mon brave Fred, tu vas être obligé de râler :-#

 

Bref pour celui qui veut profiter du coin, autant choper les traces et aller faire ça tranquillement avec des potes sur 2 jours, sans pression et bien profiter du ravitaillement en malt et houblon entre les 2 :D

 

@leloup13 beau CR!

 

exactement ma conception du plaisir sur le vélo !

 

on se connaît ? :-#

 

Après, je dois dire que le côté "exploit" ça aide à se sortir l'hiver, aller s'entraîner plutôt que d'ouvrir une trappiste le soir tout ça tout ça ...mais bon... on va dire que là, ça sent l'extrême , et on a pas trop le terrain pour s'habituer l'hiver à ça chez nous...

 

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Il y a 3 heures, MarieE a dit :

 Clair que ça ne donne pas envie <:o) 

Après j'imagine que beaucoup doivent kiffer le côte "exploit" du truc ;) A lire le compte rendu, je trouve dommage qu'apparemment beaucoup de portions de liaison se font un peu obligatoirement à pied :/ 

 

J'avoue :/ Je comprend que des fois il y a pas le choix mais si une alternative sur le vélo existe autant la prendre car après tout on fait du vélo et pas du trail ^^

 

Après c'est comme l'épic c'est le genre d'exploit qui te motive et qui nous permet de voir jusqu'où on peut aller dans l'effort et la douleur.

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