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05/10/16 00:00 to 09/10/16 00:00 : Roc d'Azur 2016


Tomtom

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J'y vais de mon petit CR pour ce qui fut mon 1er Roc d'Azur.

Tout d'abord, bon rétablissement à Satanas. Sa mésaventure nous rappelle qu'on pratique un sport en partie mécanique avec les risques que cela comporte...

J'arrive sur la côte d'Azur le vendredi soir. Après cette longue route et une nuit de repos bien méritée, je décide d'aller chercher mon dossard le samedi matin. Grosse erreur... Le GPS m'indique 38km et 32 minutes entre Cannes (où je loge) et Fréjus mais il m'en faudra le triple pour arriver sur le parking de la base Nature :@. La faute à un parking géant mais accessible par une seule entrée (et sortie) et au nombre impressionnant de vélos et piétons qui circulent dans tous les sens sans forces de l'ordre pour réguler tout ce petit monde. Ajouter à cela que le samedi est sans doute le jour de plus grande affluence sur le salon et les habitants de Fréjus qui doivent bien continuer à vivre, la circulation est infernale et c'est légèrement énervé que j'arrive à obtenir mon sésame pour le lendemain. Vu le temps perdu sur la route, je ne m'éternise pas sur le salon et reprends la direction de l'hôtel pour profiter de la Croisette avec Madame qui préfère les sacs Louis Vuitton à la dernière collection de Scott, allez comprendre pourquoi... :rolleyes:

Au vu de cette expérience et bien que mon départ (vague 6 pfff...) ne soit pas prévu avant 10h45, le lendemain je décide de la jouer safe. Debout 6h30, déjeuner 7h et départ à 08h15 pour Fréjus, je veux être à l'aise ! J'arriverai sur le parking de la base nature à ... 09h00 soit royalement à temps pour voir le départ des Elites, me préparer, check vélo, check matos, check ravito, check madame, check météo, etc etc... MDR Après une tentative avortée de passage aux toilettes sur le Roc "au cas où" (sinistrées de chez sinistrées jamais vu ça :|) c'est en serrant un peu les fesses que je constate qu'on appelle déjà les derniers participants de ma vague. Je me présente au départ, bla bla habituel du speaker qui sait y faire et PAN c'est le départ.

Alors que j'en étais encore à remplir mon camelback et checker le vélo une heure plus tôt, j'avais déjà constaté une certaine forme de fatigue, genre 0 tonus après une longue nuit blanche. Pas de trace d'adrénaline pour faire monter la pression.

Après quelques centaines de mètres, j'en suis sûr, les jambes sont restées à l'hôtel. Est-ce le contre coup de la route, d'une arrivée mouvementée (problème hôtel le vendredi soir et obliger d'en trouver un autre, stress de pas arriver à l'heure le dimanche matin ?), peu importe, je sais que je vais devoir y aller mollo et gérer ce qui au final s'avèrera peut être un mal pour un bien. Je démarre donc en mode rando pèpère. Arrivé à la première difficulté (la montée du camping), j'accélère un peu, je commence à doubler car ça va un petit peu mieux et la descente du Fournel finira par me réveiller complètement. Entre le 1er ravito et le km 35, je suis concentré sur l'effort, la gestion de mes forces et de la monture. J'ai embarqué une seule chambre à air et quand je vois le nombre de bikers sur le bas côté (enfin pas toujours...) en train de réparer, je me dis que j'y suis allé confiant quoi ! Après un départ assez roulant, les vraies difficultés arrivent. C'est raide, ça monte et ça descend sans arrêt, ça correspond bien à l'idée que j'avais du Roc. Vu ma vague et mon départ poussif, les embouteillages sont inévitables mais je le prends avec philosophie et j'en profite pour discuter et regarder le paysage (pas évident quand on roule). Arrive le col du Bougnon que j'imaginais bien pire. Ok les 200 derniers mètres montent fort mais c'est roulant et ça passe facile. Ensuite, RAS si ce n'est quelques singles bien sympa jusqu'à un passage dit de "la Dalle". Celle-là je la retiens, elle m'en a fait baver et a eu raison de mes dernières forces. Un concurent me passe et me dit que son GPS indique 1350m de D+ donc plus de difficultés majeures. J'aborde la fin du parcours super confiant et là, on enchaine une série de petit coups de cul bien raides et techniques qui finiront de m'achever. Je commence à sentir quelques frissons, même au soleil, et je sens que le pilotage se fait moins fluide. Faut terminer mon gars.

La fin de parcours est relativement plate et moins technique, hormis le passage de la plage et le sentier des douaniers. Je mets du braquet et finis honorablement en 4h40 environ soit 30 minutes de plus que l'objectif que je m'étais initialement fixé (en plus de terminer dans un premier temps). Aucun problème mécanique (très satisfait de mes choix de transmission et pneus), pas de coup de moins bien, j'ai bien lissé mes efforts et géré l'alimentation/hydratation, une seule toute petite chute. Le bilan reste très positif.

Ce que je retiendrai de ce Roc ?

- ne pas aller chercher son dossard le samedi ou prévoir la journée.

- arriver au moins 3 jours avant la course et si possible loger sur Fréjus/ramatuelle/Ste Maxime

- la taille de l'évènement et l'organisation qu'il y a derrière (on imagine mais faut le voir) - merci aux bénévoles !

- la bonne ambiance générale

- le soleil et la chaleur en octobre et les kilos de poussière que j'ai bouffés (faisait super sec même les locaux le disaient)

- les toilettes sinistrées :-# --> prévoir un arrêt au stand avant d'arriver sur le Roc

- quelques passages bien sympa, un parcours myhique

- malheureusement quand même pas mal de bouchons : pourquoi ne pas limiter le nombre d'inscrits ou espacer entre plus les vagues ?

Prochain objectif : le roc marathon et le roc light avec madame qui finalement va peut être acheter un Scott au lieu de son sac Louis Vuitton :D

 

PS : Merci de me dire quelle photo vous préférez pour la prochaine couverture de O² :-#

 

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Modifié par Scottie
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Ah ouais, les bouchons du Roc.... on a eu le malheur d'aller sur le salon en bagnole avec Stephan samedi soir vers 17 h , faut dire que je rentrais de l'enduro, plus envie de poser mon cul sur un vélo , et mal nous en a pris... on a dû stagner genre 40 min dans ce $*$*$* de parking de merde...

Comme disait je ne sais plus qui, une passerelle en bois pour les piétons et vélos et l'affaire est réglée, tu n'auras plus tous ces gens qui croisent les bagnoles ... mais bon...

Normalement on ne prend jamais la bagnole (max 10 min à vélo de la base nature là où on loge) , et c'est bien mieux ainsi...

 

Et les bouchons sur le Roc, pareil sur les autres évènements à grande échelle , je pense qu'à un moment , quand tu as trop de participants, ça forme un accordéon comme les embouts sur le ring un lundi matin pluvieux... inévitable

Je ne comprends d'ailleurs pas comment on peut se mettre un objectif sportif sur cet event à moins d'être dans les 2 premières vagues, et encore, devant sur la ligne !

Mais ils ont changés le début, c'est moins pire parait il...

 

le marathon devrait t'apporter satisfaction, le niveau physique et technique des participants est un cran au dessus je crois, donc ça avionne plus, et ça bouchonne moins  ; encore faut il ne pas terminer dans la jungle du Mid roc si tu es trop lent, mais là encore, je pense cette année que la plupart des tronçons étaient différents.

 

En ce qui concerne les toilettes, j'aurais jamais cru qu'il y avait des gens qui osaient y rentrer :-#

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Ah je peux te dire qu'il y a en a quelques uns qui sont passés avant  !

Mais ça s'est limité à ouverture porte --> coup d'oeil furtif --> fuyons ! et pourtant j'ai pas le coeur sensible...

Modifié par Scottie
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