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maph

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À propos de maph

  • Date de naissance 31/01/1982

Informations de profil

  • Ville
    Limal
  • Prénom
    Alexis
  • Bike(s)
    Niner Jet9 RDO ; Niner Air9 RDO ; Lapierre X-Control 910 ; Lapierre Sensium 300 ; Scott Addict CX

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  1. Merci The Scaleur et merci mon supporter num 1
  2. maph

    24h de Finale Ligure (Italie)

    jusqu’à
    Je me permets d’ouvrir un nouveau topic pour vous faire part de ma fabuleuse première expérience sur une course de 24h solo le week-end dernier et par la même occasion faire un peu mieux connaître cette épreuve mythique qu’est « les 24h de Finale Ligure » ! : Cela faisait un bon petit moment que j’avais l’idée d’un jour accomplir à une épreuve de 24h solo, à vrai dire depuis 2008 lorsque j’ai participé en équipe aux 24h Crapauds à Metz et que je me suis mis en admiration devant l’épreuve physique réalisée par les solitaires…oui un jour il fallait que je tente d’en faire de même ! Ces 3 dernières années étant très impliqué dans l’O2MC (et le Cape Epic l’année dernière), ce n’est qu’au courant de 2011 que l’envie folle d’un 24h en solo refit vraiment surface. En clôturant la saison 2011, ça y est c’était décidé, 2012 serait l’année où j’accomplirais un 24h solo ! Quitte à faire une épreuve pareille, je voulais que ce soit lors d’un 24h vraiment mythique style les Crapauds ou…Finale Ligure dont j’avais déjà plusieurs fois entendu parlé pour la beauté de ses paysages, de son circuit et pour sa grande popularité dans le milieu des 24h. Début 2012, j’apprenais que cette année l'épreuve des 24h de Finale Ligure (http://www.24hfinale.com/24h/blog.html) allait se dérouler en 2 temps ou plutôt lors de 2 week-ends, un week-end pour les solos et un week-end pour les équipes. La course pour les solos étant par la même occasion désignée comme le théâtre du nouveau championnat du monde de 24h solo WEMBO (World Endurance MountainBike Organisation : http://www.wembo.com.au/). Pour info, WEMBO précise que se dérouleront les championnats successivement en Italie, en Australie (2013) et en Ecosse (2014). La préparation hivernale et le début de saison se sont déroulés en ne pensant qu’à bien se préparer pour ces 24h constituant pour moi en 2012 l’un des 2 ou max 3 objectifs majeurs que je me suis fixé. Ainsi j’ai bien évidemment accumulé les heures de selle mais je n’ai malgré tout pas oublié de régulièrement « décrasser » le diesel à l’entraînement et surtout lors de plusieurs courses les dernières semaines. Chaque semaine qui passait, je me sentais de mieux en mieux et de plus en plus prêt à affronter ces 24h en solo. Mon mémoire ostéopathique derrière moi depuis fin avril, je pu corps et âme me consacrer encore plus (sans négliger malgré tout le boulot ) à la préparation pour Finale. Gooo pour Finale !!! : Jeudi 17 mai, mon papa et moi quittons notre Belgique pour aller la représenter à près de 1100 km d’ici, en Ligurie au village de Manie qui surplombe la magnifique petite ville en bordure de mer de Finale Ligure. Vendredi 18 mai au beau milieu de l’après-midi nous arrivons enfin sur place et le soleil brille de 1000 feux, il fait déjà bien chaud. De suite nous sommes super bien accueilli par le staff de Finale et entre autre par Ricardo et Enrico qui font de suite le lien « Belgique-O2bikers » ! Inscrit dans la catégorie 30-34 ans (en raison de mon âge avancé…lol), je reçois le numéro 192. En parcourant rapidement la liste des inscrits on remarque la présence de nombreux coureurs des 4 coins de l’Europe mais aussi de nombreux bikers issus des Etats-Unis et surtout d’Australie (l’une des nations qui était la mieux représentée après l’Italie bien-entendu ou l’Allemagne). Nous sommes malheureusement que 3 représentants pour la Belgique. Aussi on peut voir que (évidemment) plusieurs bikers du top mondial dans cette discipline spécifique ont fait le déplacement, comme Jason English (Australie) ou Thomas Widhalm (Autriche) qui constituent autant d’ex champions du monde élite. Pourtant annoncés, le légendaire T Juarez et l’actuel champion du monde élite croate Kovac n’ont finalement visiblement pas fait le déplacement. Après l’installation de notre petit campement, je décide d’aller reconnaître à vélo le circuit et ses 18 km de chemins hyper physiques et techniques. Très physique non pas par le dénivelé en tant que tel (puisque « que » 550 m de d+ par tour) mais parce qu’en dehors des 5-6 gros murs où il faut obligatoirement se faire mal pour les grimper, les sections plates elles sont de véritables défis techniques car très sinueuses ou extrêmement secouantes (pierres pour ne pas dires rochers +++, chemins hyper étroits en bord de falaise,…). Le parcours est en fait composé de 2 boucles bien distinctes de chacune d’environ 9 km. La première boucle est appelée « history loop » et est en majorité composée de singles en sous-bois, la seconde est nommée « classic loop » et est la plus représentative de la région voir la plus dépaysante puisque faisant penser à certains endroits au sol et au type de paysage qu’on trouve sur les pistes du Cape Epic (http://finaleligure2012.com/la-gara/). Cette seconde boucle est d’ailleurs sans doute la plus difficile, cassante mais aussi intéressante et surtout fun. Fun ? Oui de par entre autre la dernière descente qui est une succession non monotone de virages relevés, parfois larges parfois serrés…il est impossible de ne pas y prendre son « pied »… « le fun », c’est d’ailleurs le sentiment qui domine après 1 tour du circuit. Alors oui plaisir et fun pendant 1 tour mais est-ce que ce sera toujours le même sentiment après 24h ? Samedi 19 mai au matin, le jour J, on se réveille bien reposé et ce malgré les cris des oiseaux vers 23h/minuit la veille (sans doute qu’ils ont perçu le tremblement de terre). A première vue, les jambes sont et seront bonnes aujourd’hui tout comme c’est le cas depuis plusieurs jours, je me sens prêt à « en découdre » ! Je prends un bon gros petit déjeuner et on profite pour effectuer les derniers petits réglages des vélos. 11h30, briefing pour nous donner une dernière fois toutes les indications de course. C’est alors que je rencontre des rédacteurs du mag belge « Mountainbike », ils sont venus spécialement ici à Finale pour faire un reportage. Midi, je choisis ma tenue avec laquelle je vais passer environ 24h, vu le soleil qui pointe le bout de son nez et la température plus que clémente, ce sera une tenue Overbike blanche. Je remplis encore quelques gourdes et je donne les dernières instructions à mon papa, voilà enfin le temps de monter sur le vélo et de tourner quelques instants les jambes calmement. De plus en plus de coureurs arrivent sur l’air de départ, il est alors bien temps de déposer son vélo à l’endroit prévu (j’essaye de le mettre en évidence pour ne pas peiner à le retrouver en pleine course) et de rejoindre la grille de départ pour un départ version « Le Mans », donc à pied. J’arrive à me mettre en première ligne et je repère directement un nombre impressionnant de coureurs qui ont l’air super affutés… Pas loin à côté de moi je repère d’ailleurs les 2 ex champions du monde élite de la discipline Jason English et Thomas Whidhalm, ce dernier venant d’ailleurs un peu de manière « sans gêne » s’intercaler devant moi sur la grille de départ. Il y a évidemment beaucoup de photographes et de spectateurs pour immortaliser l’instant, le speaker décompte les minutes puis les secondes et à 13h pile goooo c’est parti pour 24h ! Tout le monde se met à courir pour une boucle d’environ 300 mètres avant de retrouver notre fidèle monture. Je suis d’abord un peu gêné par Th Widhalm dont le fort ne semble pas être la course à pied, puis je remonte rapidement en 3ème position derrière un argentin et juste derrière le super favoris du jour Jason English (récent champion d’Australie élite de la discipline), et je récupère mon vélo en 3ème position ! Petite confusion à l’entrée du premier chemin quand on se retrouve face à une rubalise qui coupe le chemin, les organisateurs ayant oublié de la retirer à temps (elle était placée pour former l’anneau de 300 m de CAP). Bien vite tout rentre en ordre et on reprend nos positions, à savoir que je m’élance sur le circuit en troisième position derrière Markus Hahn en tête et juste devant moi Craig Bowles juste alors que je me paye le luxe d’avoir la star Jason English dans ma roue arrière ! Après 5 km sur une portion plus large du circuit, Jason English mais aussi Thomas Widhalm et Rudolf Springer me passent. Je me retourne et j’observe que nous formons déjà un groupe de 6 en tête puisque je ne vois déjà plus personne derrière nous. Le rythme déjà très élevé jusque-là s’accélère encore car les coureurs qui viennent de me passer veulent boucher les quelques mètres qui nous séparent de l’homme de tête (M Hahn) qui tente déjà de s’échapper. J’observe alors mes pulsations qui frôlent les 190 bpm ( !), je me rends compte que je ne peux pas tenir ce rythme bien longtemps au risque de me « brûler » malgré que les jambes elles semblent dans une excellente forme (musculairement je n’ai pas trop l’impression de « pousser »). Sur la fin de ce premier tour, C Bowles et moi-même perdons plusieurs dizaines de mètres sur nos adversaires… petit à petit chacun tente de prendre son rythme de croisière. Après 2 bonnes heures, sous un soleil qui est finalement bien plus dangereux qu’il n’y parait de prime abord, je me sens soudainement moins bien puisque des sensations de nausées gagnent mon corps. Je sens que je paye la combinaison chaleur et rythme du départ élevé, je suis victime d’un petit coup de chaleur me forçant à encore plus diminuer mon rythme pour déjà devoir récupérer. Ainsi, je perds progressivement la roue de C Bowles et je me fais bien vite rattraper par le coureur Scott Morgan Pilley que je tente d’accompagner durant une dizaine de km avant d’une nouvelle fois devoir faire cavalier seul. Un peu plus tard encore perds 2-3 places supplémentaires… Les heures avancent et petit à petit le soleil se couche, ce que j’aspire puisque je sais qu’il fera plus frais et que ça va m’aider à mieux rouler, les nausées étant encore bien présentes en cette fin d’après-midi. A cet instant, après un passage à vide où j’avais même reculé à la 16ème place scratch, papa m’annonce être remonté à la 12ème place scratch et surtout être leader de ma catégorie avec environ 30 minutes d’avance sur mon plus proche concurrent ! Gros coup de « boost » quand j’apprends cette nouvelle, je retrouve au fond de moi une super motivation (et de l’énergie) pour affronter la nuit ! Cette nuit venant de tomber, je fais un premier long arrêt de 7 minutes, juste le temps de manger une ½ assiette de pâtes et de changer de casque (pour porter celui avec la Lupine). Que dire en plus de la nuit à part qu’une fois minuit la fatigue se fait de plus en plus sentir et l’envie d’un lit une obsession après 12h de selle… Malgré un bon éclairage, le circuit étant tellement physique et cassant, j’ai l’impression de buter contre la moindre pierre… Malgré tout je continue de tout passer sur le vélo, même les passages les plus techniques et les plus dangereux, notamment les singles en bord de falaises. Il faut se forcer à toujours bien piloter au risque de tomber dans un ravin en cas de déconcentration qui se fait de plus en plus présente les heures avec les heures…franchement de mémoire je n’ai jamais eu autant envie de dormir de ma vie (surtout entre minuit et 2h) et eu l’impression d’être un zombi sur le vélo (l’impression d’être en perpétuelle hypoglycémie sans pourtant l’être)… Vers 1h du matin et plusieurs petits arrêts de 3 à 5 minutes pour me ravitailler de manière régulière, je m’élance pour un dernier tour de circuit avant d’un peu dormir (une vingtaine de minutes). Lors de ce tour, je me fais doubler par le leader au scratch J English, on échange quelques mots et on s’encourage mutuellement. Peu de temps après je me surprends à me sentir de mieux en mieux, le coup de pompe tend à disparaitre de sorte que lorsque je suis de retour à la tente. Je prends alors la décision de ne pas encore m’arrêter pour dormir préférant gérer mon avance dans ma catégorie et garder toutes mes chances pour espérer encore pouvoir atteindre un top 10 au scratch. Papa calcule mon avance à environ 1h, ce qui est beaucoup et peu à la fois puisque si je dors et que je repars avec une avance réduite de moitié, rien ne dit que l’avance sera suffisante jusqu’au bout surtout si le second se met à augmenter son rythme…bref stratégiquement pour une question de gestion de l’avance je décide d’attendre le prochain gros coup de pompe pour éventuellement décider de dormir, pour le moment je choisis de continuer à m’arrêter 3 à 5 minutes au bout de CHAQUE tour (à cet instant 1 tour = 1h15 min) pour m’assurer de toujours bien me ravitailler. Concernant les ravitaillements, avec les heures il est de plus en plus difficile d’avaler quelque chose. A l’exception du liquide (environ 750 ml à 1l/heure), je dois vraiment me forcer à ingurgiter des calories. Pour ce faire j’alterne entre les gels sucrés, les biscuits chocolatés, les biscottes salées, les assiettes de pâtes… et cela en quantités pas trop grosses d’où la nécessité de m’arrêter plusieurs minutes lors de chaque tour de circuit. Pour définitivement éloigner l’envie de dormir et sous les conseils du staff du super champion Th Widhalm (staff établit juste en face de notre tente), je consomme 2 (infâmes) Red Bull dont une cannette provenant du champion lui-même (celui-ci ayant abandonné en milieu de nuit sur chute sur l’épaule). 6h, le jour se lève et aucun nouveau coup de pompe n’a ressurgit, j’ai donc passé toute la nuit sans m’arrêter une seule minute pour dormir. La fatigue est malgré tout présente même si l’envie de dormir s’est estompée définitivement mais surtout je commence vraiment à ressentir des douleurs inédites. En deuxième partie de nuit apparait une douleur nouvelle sur le côté externe du genou droit. Minute après minute cette douleur tend à augmenter et cela principalement à chaque fois que je me remets en selle lors des premiers tours de manivelles après ne fut-ce qu’un bref arrêt de pédalage. La douleur devient tellement aigüe (sensation de coup de poignard) que je tente d’encore diminuer le temps de mes différents arrêts. La peur de ne peut-être pas pouvoir aller au bout de la course à cause de cette douleur me traverse l’esprit. Après le genou, c’est sur le côté de la hanche droite qu’une plainte douloureuse surgit. Rapidement je fais le lien entre les 2 régions et je sais que la bandelette tendineuse de mon TFL en est la responsable…bref je suis victime d’une pointe d’algie tendineuse (tendinite) après plus de 15h de selle… De même, les tendons fléchisseurs surtout au poignet droit deviennent le lieu de douleurs insoutenables lors de chaque freinage, je suis forcé de retirer ma montre pour pouvoir continuer à tenir le guidon, le bracelet étant une source d’irritation supplémentaire… Alors qu’au cours de la nuit mon avance sur le second de la catégorie n’a que peu évoluée, en ce début de matinée elle décolle véritablement puisque passant à 1 puis à rapidement 2 tours (environ 2h30) !!! Je sens que la victoire me tend les bras. Parallèlement durant les dernières heures dans l’obscurité j’ai progressé dans le classement scratch puisque je suis remonté à la 8ème place ! Malgré un classement qui ne cesse d’évoluer pour moi favorablement, au lever du soleil je me rends compte qu’il reste encore beaucoup d’heures de selle avant d’atteindre les 13h et l’arrivée, il y a encore pour environ 1/3 de course ! Pour se rendre compte de ce que ça représente, je calcule qu’il me reste l’équivalent en heures d’un GRG 160 km à parcourir malgré déjà 17-18h de selle ! Un bon tour plus tard je me dit qu’il me reste l’équivalent d’un RDHF 116 km puis d’un AT 90 km…bref je décompte les heures, les tours, les km…les dernières heures sont en effet les plus longues. Pour rendre tout cela encore plus difficile, vers 10h du matin la pluie s’invite avant de devenir une véritable « drache ». Le circuit devient vite glissant vu les pierres humides et l’apparition de la boue. 1h plus tard, le temps de changer de blouse, la pluie se calme un peu avant de reprendre de plus belle 1h avant l’arrivée finale. Les jambes sont jusque-là étonnamment excellentes, mais vers midi et si près du but elles commencent à me lâcher. Je crois rentrer dans mon dernier tour quand soudain je repère sur mon compteur qu’à mon rythme de croisière je vais passer la ligne d’arrivée quelques minutes avant 13h…et en effet à 12h51 minutes je peux encore m’élancer pour un dernier tour de 18 km sous la pluie ! Rapidement je prends la décision d’interrompre mon tour et de me priver d’un ultime tour puisque boucler ce 20ème tour ne peut plus m’apporter d’évolution au classement (le biker devant moi au général a 40 minutes d’avance et celui derrière moi a près d’un tour de retard), puisqu’il pleut des cordes et que je ne veux pas souffrir inutilement encore 1h30 trempé et ce en prenant les risques de chuter vu le sol glissant ainsi qu’abîmer le vélo vu toute l’eau au sol… Oui j’avoue que je ne veux pas d’une 25ème heure de selle voir même une 26ème ! Je boucle ces 24h de Finale Ligure à la 9ème place scratch après 23h51 minutes 31 secondes et 19 tours. Sur ces 24h, le polar indique 22h29 min 16 sec de selle pour 328,24 km, environ 10000 m de d+ et plus de 16000 kcal dépensées… Mais surtout je termine avec une première place dans ma catégorie et donc un titre de champion du monde 24h solo WEMBO 30-34 ans !!! Le temps de se changer et de ranger toutes nos affaires dans l’auto, il est temps de se restaurer puis d’attendre la remise des prix qui a finalement lieu sur un podium déménagé à l’abri des intempéries (il n’a plus cessé de pleuvoir jusqu’à notre départ d’Italie lundi en matinée !). Au final au scratch et en élite, le champion d’Australie et multiple champion du monde de la spécialité, J English gagne le titre suprême haut la main devant J Miles (UK) et C Bowles (UK). Dans ma catégorie je gagne avec plus de 2 tours d’avance sur S Arici (Italie) et 4 sur A Friedrich (All), ce dernier m’ayant sympathiquement accompagné dans mes 2 derniers tours de course ! Les résultats complets sont consultables ici : http://www.wembo.com.au/images/WEMBO%202012%20Overall%20Results%20by%20Sex.pdf Toutes les statistiques et de nombreuses photos issues de l’organisation sont consultables ici : http://www.wembo.com.au/latest-news/italy-news/race-results Un lien vers une chouette vidéo de la course (où l’on voit par plusieurs fois votre narrateur ) : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=YKi4sSK3tms Liens vers un article du Vers l’Avenir : http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20120525_00163042 A suivre, l’album photos de papa !!! Aussi peut-être aura-t-on droit à un article dans le prochain O2bikers ( ?) puisque je sais qu’une équipe O2bikers est/était inscrite pour la course par teams. J’espère qu’ils prendront/auront pris autant de plaisir à parcourir le circuit que moi ! Petite annonce : On m'a fait comprendre que la semaine dernière était paru un article sur a course dans le "Het nieuwsblad", si quelqu'un l'a effectivement vu et éventuellement conservé ce serait super gentil de m'envoyer un scan ! Merci d'avance ! Au final on revient, papa et moi, avec une tonne de bons souvenirs puisque de belles rencontres avec d’autres bikers et leur staff, mais aussi avec les très sympathiques organisateurs. Mention spéciale à Ricardo qui nous a très bien accueillit et à Enrico le souriant et endurant speaker (lui aussi à sa manière a tenu les 24h ) ! Quelle ambiance entre les bikers durant ces 24h, peu importe le niveau on se soutient tous et on roule avec cette sensation d’être tous « dans la même galère » ce qui crée des liens au fil des heures de course malgré l’enjeu du classement. Je retiens aussi la beauté du parcours, de l’endroit, des paysages et du pays de manière générale. Bien évidemment je ne peux que me réjouir de ma place et du titre ainsi obtenu, ce qui reste pour moi une grosse surprise puisque je ne pensais pas aussi bien « performer » lors d’un tout premier essai sur pareille course. Nul doute que je referai de temps à autre ce type de course sans toutefois en abuser car on sent quand même qu’on doit puiser assez bien dans ses réserves pour performer (surtout si on ne dort pas). Cependant la fatigue d’après course n’est pas la même que celle que j’ai pu ressentir après le Cape Epic, en dehors d’une journée avec des douleurs musculaires et le besoin de récupérer les heures de sommeil manquantes, je me surprends de visiblement bien plus facilement récupérer sur le plan énergétique qu’après la course de 8 jours. Seules de petites douleurs tendineuses subsistent encore plusieurs jours après la course…mais il faut comprendre le corps qui n’est logiquement pas habitué à rouler un nombre d’heures aussi conséquent… Je voudrais aussi souligner le courage que chaque biker de ces 24h a pu avoir pour oser se lancer sur pareille épreuve (sur pareil circuit de fou) et tout particulièrement les bikers des catégories singlespeed femmes et hommes (la plupart en plus en full rigide) !!! Enfin merci à mon papa pour son dévouement le plus total lors du séjour et en particulier lors de l’entièreté des 24h (lui non plus n’a pas dormi !). Merci pour son aide, son support logistique et moral, sa confiance inébranlable. Merci papa. Merci aussi à tous ceux qui, ayant appris d’une manière ou d’une autre l’issue de la course, m’ont félicité et soutenu J’espère bien vite pouvoir montrer le maillot dans l’une ou l’autre épreuve d’endurance Merci à ceux qui ont lu jusqu’au bout !
  3. Bon annif Mr H512 !!! Franchement vous ne faite vraiment pas votre grand âge !!! Nb : A table on mange !!!
  4. Grand merci à tous pour vos gentils messages qui font très plaisir http://www.b-m-b.be/public/style_emoticons//smile.gif Bonne saison vtt 2011 à tous et à bientôt à vélo http://www.b-m-b.be/public/style_emoticons//smile.gif !
  5. ça c'est facile à répondre: maph à d'autres priorités sportive scauchy aussi, familiale koste c'est une déception due au forum niveau perso, et là le forum n'est plus sa priorité Pour répondre me concernant : Dès le début j'ai expliqué aux administrateurs que je n'avais pas le temps de m'occuper entièrement de la section entraînement durant toute l'année car j'ai beaucoup trop d'activités à côté d'internet (travail, vélo,...). C'était aussi un peu les mêmes réponses pour mes "camarades" Koste et Scauchy, ce qui explique qu'au lieu de nommer 1 seul modérateur de cette section, il y en a donc eu 3 de nominés. Pour ma part, pendant la saison de vtt les courses et surtout l'entraînement me prennent trop de temps que pour gérer quotidiennement la section...en inter-saison j'ai par contre le temps d'y prêter beaucoup plus d'attention. Cependant, ce n'est pas parce que je ne poste pas régulièrement que je ne fais rien puisque je lis quasi toute la section et je n'hésite pas à supprimer certaines choses ou valider (ou pas) des sujets,... Aussi j'ai régulièrement des mp pour des questions plus perso que certains ne veulent pas débattre en public (souvent des sujets plus médicaux), ça prend du temps que d'y répondre... Au plaisir sur le forum et en particulier dans la section entraînement !
  6. Voici enfin (avec bcp de retard) mon cr de cette journée vtt à Waimes ! : Sentiment un peu mitigé au final car un peu de déception malgré tout… Arrivé sur place vers 8h avec mes supporters et mon assistance de choix (mes parents ), je me dirige à l’inscription récupérer ma bonne plaque de cadre, le numéro 8 synonyme de 8ème place au scratch de l’EBMC l’année dernière. Après un grand bonjour aux qq BMB-istes que j’ai pu croiser et une longue attente WC (…), je me dépêche à aller me préparer pour pouvoir faire qq km d’échauffement (sorry Dichon de ne pas avoir été très bavard mais j’étais un peu en retard…). Reconnaissance des premiers km, puis je vais me placer dans le « top box A » en première ligne, juste à côté et devant les vedettes. Malgré le froid ma mère prend ma veste, Michiel se place à ma gauche et on tape la discute sur nos études d’ostéopathie et le fait que ces dernières semaines ont été restrictives niveau préparation pour les Cîmes que pour y faire une top place, examens obligent… 9h, le départ est donné, il est plutôt bon puisque je me place en troisième position jusqu’au dessus de la première bosse asphaltée. Ca roule super vite et déjà les gros bras prennent la tête. Sur le faux plat avant le premier chemin ça va tellement vite que je lâche la roue (de G Jacobs) devant moi et je prends le vent, je perds mètre après mètre, il me manque 1 km/h que pour pouvoir suivre le premier groupe…trop râlant, les jambes sont plutôt bonnes mais je n’arrive pas à me surpasser, il me manque un petit qqchose…même un petit groupe avec Kris Janssens me passe et je ne peux pas non plus le suivre ! Dans les premiers chemins, Michiel me rejoint, ainsi qu’un autre petit groupe avec Marc Detaille entre autre. Arrive alors la première vraie côte que l’on monte tous à pied, on aperçoit encore les premiers à peine 100 mètres devant nous. Notre groupe s’étire très fort puisque les derniers mètres de racines se font à la queue. Une fois sur le plat suivant, mes vitesses sautent à la reprise du coup de pédale et je me fais ainsi lâcher par mon petit groupe. Les km suivants je les ferai avec le groupe en point de mire et j’essaye de rentrer petit à petit sans me brûler, il m’aura fallu attendre la portion technique suivante pour enfin faire la jonction. J’échange alors qq mots avec Michiel, comme moi il sent aujourd’hui un évident manque de rythme, un coup d’œil sur mon Polar m’indique pourtant des pulsations assez raisonnables malgré l’intensité de l’effort que je ressens. Nous arrivons alors au bas de la longue côte menant au premier ravito, J De Clercq équipier de Michiel nous rattrape alors. Je commence petit à petit à mieux me sentir, surtout dans ce type d’effort régulier (longue côte à monter au rythme), je prends alors qq mètres sur mes compagnons et je rejoins même un petit groupe de coureurs derrière qui nous étions en poursuite depuis plusieurs km. Au dessus le ravito est rapide puisque mes parents sont là  (l’appareil photo aussi ), je passe en 32ème position. Petit à petit le rythme arrive enfin puisque progressivement nous rejoignons d’autres coureurs, jusqu’à passer entre autre K Wijckmans, M Detaille, N Beaudoin, Bertels, T Haesevoets,…successivement c’est lors du passage d’un long bourbier que Michiel et moi faisons la différence et passons devant tout « ce petit monde ». Arrive alors la section la plus technique du parcours : le long single parfois difficile menant jusqu’à la vallée nous conduisant au pied de la piste de ski. Sur cette portion Michiel imprime un bon tempo, ainsi nous nous isolons et prenons beaucoup de plaisirs dans ces chemins (parfois un peu dangereux vu la boue et la roche humide) de « vraie vtt », un régal ! Dans la longue et légère côte menant au pied de la piste de ski d’Ovifat (où il y a qq passages à gué), nous rattrapons même K Bomans qui semble peiner. R Bertels parvient à nous rejoindre et prend qq mètres d’avance sur la piste de ski. Michiel et moi décidons de monter la piste sur notre propre rythme sans jamais forcer pour préserver notre énergie, sans à coups et en essayant de ne pas souffrir. Je rejoins le sommet dans la roue de Michiel, et selon mes parents nous passons en 23 et 24ème position, nous sommes donc pas mal revenu ces derniers km et sommes pas loin de mon objectif fixé du jour (dans les 20 premiers). Dans le gros bourbier suivant la piste de ski, W Waeckens nous rejoint. Nous rattrapons avec lui R Bertels. A la sortie du bourbier, Wim est partit seul devant alors que R Bertels n’arrive lui pas à tenir nos roues. Les chemins deviennent alors beaucoup plus roulants, ce qui est défavorable pour un homme seul, c’est ainsi que grâce à qq relais bien appuyés entre Michiel et moi, nous retrouvons W Waeckens et formons alors un groupe de 3. J’avoue à ce moment avoir le sentiment que nous allions terminer à trois sans voir personne revenir par l’arrière vu la bonne coordination de nos relais…et pourtant juste avant le dernier ravito et à notre plus grand étonnement nous voyons arriver M Detaille avec dans sa roue R Bertels, ils nous passent à une vitesse tq il nous est à trois très difficile d’accrocher leur roue ! Dans le faux plat suivant ça roule tellement vite que Michiel et moi devons laisser filer nos 3 compagnons…C’est aussi à ce moment là que Michiel va éprouver qq petits sauts de chaîne coupant malheureusement son rythme… Petit à petit je sens que je fatigue…ce n’est pourtant pas mon habitude de « craquer » après si « peu » de km, mais malheureusement mon petit manque de km dans les jambes ces 3 dernières semaines se paye cash à ce niveau. Quasi en même temps Michiel et moi ressentons un coup de pompe (mais pas une fringale), les derniers km seront difficiles sur ces chemins bien trop roulants où il faut pourtant tirer le très grand développement… D’ailleurs qq coureurs comme K Wijckmans ou D Dethier nous passent sans encore une fois parvenir à les accrocher bien longtemps…très frustrant de ne plus vraiment avoir de « jus». Sur la fin, M Pardaens nous rattrape aussi alors que nous parvenons à rejoindre R Bertels d’abord et J Soenens ensuite. Au bas de la dernière « descente», je suis troisième du groupe, Michiel est un peu derrière retardé par une petite erreur de pilotage. Sur le ravel avant l’arrivée je parviens à dépasser J Soenens mais pas M Pardaens qui termine ces 75 km juste devant moi. Au final je limite « la casse » avec une 28ème place au scratch (11ème élite) en 3h43 min 20 sec (76 km et 20,4 km/h sur le Polar), à qq places donc de mon propre objectif (top 20). Michiel termine juste 10 sec derrière en 30ème position alors que Martin arrive qq minutes plus tard en 38ème position. Je suis content qu’il ait pu en dernière minute se placer dans le top box car il a bien sa place dans les 50 premiers que pour « jouer une place » à la régulière ! Ensuite, petit changement de tenue et nous voilà reparti Michiel et moi vers le dernier ravito par la route et rentrer alors par le parcours pour accumuler les km en mode retour au calme. A peine arrivé à l’auto qu’il se mettait à énormément pleuvoir, on a eu finalement beaucoup de chance de faire cette journée vtt presque sous le sec ! Au final une bonne journée avec en positif : - Un beau parcours jusqu’à Ovifat. - Un bon fléchage et une bonne organisation de manière générale. - Très content d’enfin démarrer ces marathons de l’EBMC. - Heureux d’avoir roulé avec un ami. - Content de la présence de mes parents  - Pas vraiment de pluie, le sol malgré tout était gras (j’aime ça ). En moins bon : - La dernière partie du parcours bcp trop roulante… - Un peu déçu de la place puisque j’espérais au final un top 20…en faute donc le fait d’avoir trop peu de rythme et de force au départ, ensuite le fait d’avoir qq peu « craqué » dans la partie roulante du circuit. Les examens venant de se terminer et les semaines d’études et de moindre entrainement expliquant sans doute ces carences… D’ailleurs le samedi 15 mai était déjà mis à profit (dont avec Martin) pour travailler ce manque de rythme puisque nous avons pour la petite histoire participé aux 8h d’Asquillies (équipe de 4) où nous avons remporté l’épreuve !
  7. maph

    11.04.2010 Olne/Spa/Olne

    Et voici mon petit cr de cette journée vtt ! : Dès le levé à 5h35, je sais qu’aujourd’hui j’aurai de mauvaises jambes. Depuis qq jours j’ai les jambes lourdes et la respiration sifflante…et oui ça va être un peu comme ça durant qq semaines le temps que la saison des pollens se termine…vivement juin pour ne plus en être gêné. Arrivée vers 7h30, je file à l’inscription où je croise bcp de BMB (Mahé, Toda, Koste, Lionel, Martin, Biker, Michiel,…). Qq minutes d’échauffement où il est difficile de se mettre à température vu le temps plutôt frais du jour ! 8h20, dernier passage à l’auto pour déposer la veste et je file sur la ligne de départ déjà bien remplie ! Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il y a du beau monde avec entre autre 3 champions de Belgique de marathon et autres bons compétiteurs… Un peu au-delà de 8h30, le départ de ces 72 km annoncé est lancé ! C’est (malheureusement) de suite par un sprint dans une prairie que nous démarrons, dans le premier chemin je dois être environ 10ème et je vois 100 mètres devant Kris Hertsens qui imprime un rythme d’enfer. Immédiatement je sens que je n’ai comme prévu pas mes jambes habituelles, ni même une bonne respiration…je sens que je vais souffrir aujourd’hui. Petit regroupement sur la portion de route avant d’entamer la première côte, mais malheureusement je dois m’époumoner pour pouvoir rentrer dans le groupe avant le début de la côte, faisant en sorte qu’une fois dedans je vais vite me rendre compte que je ne peux tenir les premières roues. Qq coureurs me passent dans cette terrible première côte où l’on slalome déjà entre les randonneurs…au sommet je me fais rejoindre par Camille Martin et Michiel qui lui non plus n’est pas dans un bon jour, et ce pour les mêmes raisons que moi ! On roule à trois en poursuite (moi dans le rouge total) jusqu’à rejoindre à l’entrée d’un single le groupe de tête qui doit comporter une quinzaine de coureurs. Le single éparpille les coureurs et on en ressort avec à nouveau du retard sur la tête de course, notre petit groupe de 3 se reforme, peu après on sera rejoint par un quatrième élément. Durant de nombreux km ce sera alors la frustration la plus totale que de voir qu’en roulant assez efficacement on ne parvient pas à revenir, durant près de 20 km j’aurai ainsi à vue la tête de course sans plus jamais revenir… Peu avant le premier ravito, je lâche dans une côte mes 3 compagnons, je roule seul jusqu’à être rejoint par N Vermeulen et son coéquipier K Van Hoovels ! Là c’est du très « lourd » qui me dépasse, je me force à les suivre le plus longtemps possible en espérant ainsi remonter. Je roule 5 km avec eux (dans les descentes je me cale dans la roue de Vermeulen, Van Hoovels semble y aller de manière moins franche dans ces sections), puis on entame une très longue côte où je ne peux plus les suivre, en qq centaines de mètres je vois au loin qu’ils rejoignent la tête de course, moi je n’ai tout simplement pas les jambes. Arrive alors à nouveau une très longue section où je vais rouler seul avec en point de mire l’un ou l’autre coureur, j’ai l’impression de ne rien gérer et d’être quasi dans le rouge tout le temps. Les chemins sont souvent intéressants et j’ai vraiment l’impression qu’il y a bien plus de dénivelé que l’année dernière ! A un moment je rejoins Jaïr Welkenhuisen, on roule qq km avant qu’il ne me relâche dans une longue côte vers Spa, je continue à nouveau en solo. Bien plus loin, à 20 km de l’arrivée, je rattrape Kris Janssens, on restera ensemble jusqu’à la fin. Gros « coup au cœur » lorsque l’on arrive dans une descente à une partie assez dangereuse où un biker semble s’être fait très très mal (la tête en sang). J’espère qu’il s’en est au final bien tiré… Arrive alors LA CÔTE du circuit, oui celle super raide où il y a plein de pierres et où l’adhérence de la roue arrière est précaire. Mon compagnon et moi on arrive à la monter (juste 2 petits pieds) en slalomant entre les randonneurs qui se font de plus en plus nombreux (mais beaucoup de gens sympas qui n’hésitent pas à s’écarter voir à nous pousser un petit peu ). Je pense à tous ceux qui moins fort vont souffrir dedans et probablement la passer à pied. Au sommet on arrive au dernier ravito et je suis surpris quand on m’annonce encore 8 km alors que j’en prévoyais que 5, ça fait toujours un petit coup au moral quand on est fatigué ! On termine ces 8 km ensemble sans se faire rejoindre et sans rattraper d’autres bikers. Je termine ces 75 km (3h27 min sur le polar, 21,7 km/h) par un petit sprint que je remporte, pour être environ à la 10-12ème place dans ma vague. Dès la ligne franchie, Jaïr me dit qu’il a de nouveau eu peur que je le dépasse dans la dernière côte asphaltée (à Andenne je l’avais passé au sommet de la dernière difficulté), apparemment j’étais qq dizaines de mètres derrière, je ne l’avais même pas repéré, c’est dire comme j’étais un peu cuit !). Michiel arrive qq minutes derrière (il s’est malheureusement un peu trompé à 20 km de l’arrivée, sans quoi peut-être aurait-on roulé ces derniers km ensemble ?). Devant on apprend la victoire prévue de Vermeulen devant Van Hoovels. Michiel et moi comme d’habitude on prévoit d’allonger notre sortie et on rejoint le dernier ravito pour se ravitailler. Puis on attend la compagne de Michiel pour terminer les 8 derniers km avec elle. Belle petite boucle-décrassage supplémentaire d’un petit 20 km. Brève after alors avec Camille, Martin, Carlito, Dichon, Lionel,… Et me voilà de retour à la maison pour faire une sieste devant (un décevant) Paris Roubaix  ! Alors aujourd’hui de positif avec : - Un terrain assez sec et pas de pluie de la journée ! - Un beau circuit bien physique (2000 d+ !!!), me faisait par moment penser à un petit AT. - Le vélo, rien à dire il est toujours aussi extraordinaire (malgré mon pneu arrière monté à l’envers, lol ). - Malgré ma forme moins bonne j’estime « m’être bien battu ». - La pancarte d’encouragement que je n’ai malheureusement pas vu Je compte sur toi pour une petite photo Michiel Mais super belle attention - Chronométrage électronique. - Un fléchage quasi irréprochable, bonne organisation selon moi (même si qq défauts en effet). Du négatif avec : - Des kilométrages annoncés pas tout à fait respectés. - Du monde, du monde et encore du monde ! - Une forme pas excellente, mais c’est comme ça chaque année à cette période, déjà du coup envie de me retrouver sur le RDHF… Bref, encore une belle journée vtt dans l’ensemble, vivement la prochaine ! Nb : Pendant que j’écrivais mon cr, je vois que les résultats ont été publiés, je fais 18ème (et pourtant j’ai terminé devant Kris Janssens 17ème, il est devant car le chrono a en fait démarré au niveau du premier tapis à la sortie de la prairie…mauvais calcul car c’est comme si on démarrait le chrono au dessus de la première bosse à l’Houffamarathon…c’est la place à l’arrivée qui devrait primer), 7ème sénior, en 3h25 min 39 sec.
  8. Voici comme d’habitude mon cr : Ce matin, vu le changement d’heure, il est vraiment très tôt quand le réveil sonne, l’objectif étant de prendre le départ du 65 km chrono avec la première vague de 8h ! 7h10, arrivée à Andenne, direction l’inscription où il semble aujourd’hui y avoir beaucoup de participants, et donc beaucoup de têtes connues (les habituels BMB (Mahé, Toda, Dichon avec de superbes équipements , Stib, Minjer,…), Alain, Eric, Danny,…), ça fait toujours bien plaisir http://www.b-m-b.be/public/style_emoticons//mad.gif Mais surtout je suis super content de retrouver (sur une course) Martin et Michiel ! Petit échauffement sur les premiers km de route avec Martin, puis 10 grosses minutes avant 8h on décide de se diriger vers le départ. La première vague semble très fournie en participants, heureusement on se place en première ligne. Aussi je reconnais pas mal de compétiteurs, comme le team Free Bike, sur le coup je me dis que ça risque d’être rapide aujourd’hui. 8h, le départ est donné pour qq km sur route derrière une moto. Directement Michiel se place en tête, je me place dans sa roue, Martin est juste derrière. Peu de temps après, un coureur (qui ?) se place en tête du peloton, on le laisse « prendre le vent ». Ca roule vite mais vu l’aspiration ce n’est franchement pas difficile de suivre. Qq mètres avant de tourner pour le premier chemin, ça accélère franchement pour ne pas se faire bloquer, ainsi je vire en seconde place derrière Michiel. On arrive dans la première côte et là un coureur néerlandophone (avec qui on fera toute la course) dont je ne connais pas le nom, attaque. A qq mètres, Michiel, K Wijckmans et moi essayons de le suivre. Après le premier passage boisé ça redevient plus roulant, Martin et D Flies nous rejoignent et peu de temps après nous rattrapons notre adversaire, on forme un groupe de 6. Pendant environ 1h ça va rouler de manière régulière, je me sentais assez bien et j’avais l’impression de ne pas aller dans mes réserves, ainsi j’essayais de prendre pas mal de relais comme la plupart des bikers du groupe, on avait tout intérêt à bien s’entendre en vue de rouler plus vite que les autres vagues. Le premier à lâcher sera D Flies qui, il est vrai, jouait depuis le début à « l’accordéon ». Après environ 30 km, dans une belle côte après avoir traversé une petite ville (laquelle ?, après être passé dans un surprenant tunnel assez bas pour la tête), on lâche K Wijckmans et Martin. Dans les côtes le coureur néerlandophone imprime le tempo, il semble très fort, Michiel et moi nous nous contentons de le suivre. Un peu plus loin, Martin parvient à revenir sur nous, on roulera ainsi à 4 jusqu’à environ le km 40-45 où Michiel décide d’attaquer dans une descente. Sur le faux plat suivant, on va bien se faire mal puisque l’on va se retrouver à faire une poursuite individuelle à 4 : Michiel a 30 mètres d’avance sur le coureur néerlandophone qui a lui-même 30 mètres d’avance sur moi, alors que Martin est 30 mètres derrière moi ! Finalement on va former 2 groupes de 2, ainsi je vois filer devant moi Michiel et le coureur néerlandophone, ma respiration ne répondant pas comme je le voulais (un peu d’asthme, la mauvaise période commence…). Un peu plus loin je vais me retrouver seul à chasser puisque Martin a une première fois un petit saut de chaîne, il est alors à 50 mètres de moi. Plus loin, un second problème de chaîne augmentera encore l’écart tel que je ne le verrai plus dans mon « rétroviseur » jusqu’à la fin. Dommage pour lui. Il reste 15 km et je ne pense rouler que pour la troisième place, je me mets alors en rythme « marathon » sans me faire trop mal, juste assurer un bon tempo et me faire plaisir dans les belles descentes de cette fin de parcours. Au bas de la dernière côte, alors que l’on est revenu sur le parcours commun avec les autres distances (et donc des randonneurs à dépasser) j’ai l’impression de voir 50 mètres devant moi le coureur néerlandophone ! Coup d’adrénaline et j’accélère dans cette côte, les jambes sont encore très bonnes, elles répondent bien puisque je ne me suis pas du tout cramé jusque là, finalement je reviens dans la roue de mon adversaire au sommet juste avant de basculer dans la descente du calvaire ! Première épingle à gauche et je le dépasse par l’intérieur, je fais une descente sans erreur et j’arrive en bas avec une avance confortable, mon adversaire étant aussi un peu cuit. C’est alors l’arrivée que je franchis en seconde position (2h57 min 16 sec et 22,7 km/h de moyenne sur mon polar) peu derrière Michiel (2h55 min). Martin rentre 4ème de la vague en 3h. A ce moment on sait que l’on ne gardera sans doute pas cette place au final puisque l’on sait que K Henderieckx et K Hertsens sont parti dans la vague de 9h… Martin, Michiel et moi décidons alors de décrasser en allant d’abord au dernier ravito profiter des omelettes et de la soupe Le ventre rempli, on décide de refaire la fin du parcours, à ce moment le chemin a bien changé par rapport à notre premier passage puisque la trace est maintenant bien faite alors que nous avons la plupart du temps en course du rouler sur un tapis de feuilles. De retour à l’arrivée, Olibabe puis les chronométreurs me confirment que nos premiers temps ont tenu sous la « menace des 2 Kris » J’attends maintenant le classement avec impatience pour voir ce qu’ils ont précisément fais. Michiel est donc premier et moi second, je pense que Martin reste 4ème. Ensuite petite after où il y a un imposant groupe BMB (merci Toda pour les photos ). En conclusion, aujourd’hui a été une belle journée vélo, avec comme points positifs : - Pas de pluie malgré les prévisions ! - Un parcours pas trop boueux, juste ce qu’il faut pour s’amuser ! - Une belle course, finalement entre amis - L’omelette au ravito ! - Une bonne organisation dans l’ensemble. - Le résultat mieux que je ne pensais puisque second, et ce malgré la présence ce jour de qq bons coureurs (Kris, Ken,…) - Les 15 derniers km, les plus durs mais surtout les plus intéressants ! - La dernière descente. - La forme qui est bonne, les jambes excellentes dans les derniers km. - Mon vélo - La saison marathon qui recommence ! - Avoir revu bcp de monde ! A revoir : - Un parcours dans l’ensemble trop roulant les 40-50 premiers km - Le fléchage, bon mais pas excellent pour un chrono, on ne s’est jamais trompé mais vu le fait que c’était bien roulant aujourd’hui il était un poil « limite ». - Pourquoi les organisateurs ne vérifient pas à l’arrivée les bracelets où il y a les marquages des points de contrôle ? A quoi bon alors organiser des points de contrôle ? - Pas de vérification au départ de qui part dans quelle vague. Quelqu’un qui avait une plaque de cadre de la première vague par exemple, s’il voulait prendre plus son temps avant de partir et prendre la seconde vague, allait être systématiquement classé avec 30 min de plus que son temps réel… - Un biker a presque perdu la vie sur les chemins. Apparemment un monsieur a eu un arrêt cardiaque et l’un des BMB-iste a su le réanimer !!! Bravo héro http://www.b-m-b.be/public/style_emoticons//mad.gif Bonne récup à tous et vivement la prochaine ! @ Toda : Je pense que la première dame doit être Kim Saenen que j’ai vu rouler aujourd’hui.
  9. Mon petit cr du jour : 7h30 arrivée au Sart Tilman sous un temps bien gris…je file à l’inscription de la course 55 km, déjà beaucoup de coureurs s’apprêtent à partir pour l’un des 2 chronos (dont bcp de BMB ) ou s’échauffent en vue de la course dont le départ est fixé à 8h30. Ce jour c’est enfin le temps pour moi de sortir pour la première fois en course ma nouvelle « bête » (Lapierre 910) ! Me voilà à l’échauffement et je repère pas mal de concurrents, c’est en effet un peu l’ouverture de la saison des courses en ligne et tous les amateurs du genre ont l’habitude de venir se tester ici ! 8h20 on nous place sur la grille de départ (moi en 2ème ligne), et en effet je repère qq têtes connues, souvent de bons voir très bons coureurs (E Smeyers, Ken VDB, W Waekens,…) sur leur nouvelle monture. 8h30 départ et direct je me place dans les premiers de peloton pour éviter toute chute sur cette asphalte rendue très glissante par cette fine pluie. Rapidement je me fais enfermer par les nombreux coureurs qui se replacent à l’avant. La dernière ligne droite avant l’entrée dans le premier chemin, je dépasse tout le monde par la gauche et j’entre dans ce chemin en seconde position, idéal. Les premiers km sont très roulants, à 2 ou 3 on va se relayer devant ce gros peloton, je préfère rester bien devant dans ces premiers chemins qui sont déjà très glissants. En bas de la première descente, une petite sélection d’une vingtaine de coureurs est faite. Après avoir longé le cours d’eau (déjà l’Ourthe ?), tournant à gauche, on passe sous le pont et voilà la première vraie côte du parcours, E Smeyers prend les devants et je le suis. Après 200 mètres dans cette côte, je décide de passer en tête et j’imprime mon rythme, juste avant la partie la plus difficile du chemin je me retourne et j’ai 20 mètres d’avance. Presqu’au dessus je me fais rattraper par 2 coureurs : W Waeckens et W Van De Waarsenburg, à trois on vient de faire un gros trou. On se relaye sur la portion de route qui suit, on ne voit plus personne derrière. A ce moment là je n’ose imaginer le résultat que je pourrais obtenir si je parviens à rester dans cette position jusqu’au bout, je rêve même de peut-être être aussi bien placé qu’en 2001 ! Rapidement on repère qu’un de nous trois est largement au dessus du lot, c’est W Waeckens qui fait toutes les côtes à bloc, on a tous les deux du mal à le suivre, je dois souvent me faire très mal pour rester au contact, heureusement le vélo est juste ENORME en descente, chaque fois je reviens ou je prends un avantage sur mes 2 adversaires une fois qu’un peu de technique se profile. Vers le km 20, on rattrape Koste parti plus tôt que nous en mode chrono, durant qq minutes il nous suit avant de nous laisser filer dans une côte boueuse…c’est à ce moment là que je me dis qu’il est largement temps de commencer à manger, « pris par la course » j’ai oublié de me nourrir et déjà je sens un coup de fatigue… 10 km plus loin on est toujours à trois, on longe l’Ourthe, on traverse un pont et une nouvelle côte asphaltée commence, à nouveau Wim imprime un rythme d’enfer. On bascule à nouveau à trois au dessus, on redescend sur une petite ville qu’on traverse (je ne suis pas du coin, je ne sais donc pas de quelle ville il s’agit, pas pensé à regarder les panneaux ) avant d’en sortir par une très longue côte asphaltée peu avant le 40ème km…dès le pied je commence à voir des étoiles, je sens que je vais payer ma grosse erreur de débutant (ne pas m’être assez nourrit dès le début) alors que les jambes restent excellentes. Sur le faux plat qui termine cette côte, Wim met qq vitesses supplémentaires et je ne peux suivre le rythme. Les km qui suivront seront un vrai calvaire, j’ai de plus en plus un coup de barre…je me fais rattraper par l’arrière par des coureurs au compte goutte, chaque fois je les suis qq minutes avant de lâcher prise…très difficile psychologiquement. A 10 km du but, un groupe de 4 coureurs comprenant Ken VDB et J De Clercq me passe, je me dis que je dois absolument m’accrocher au risque de sortir du top 10. Je terminerai ces derniers km avec J De Clercq en devant slalomer de plus en plus entre les randonneurs puisque le parcours redevenait commun avec toutes les distances sur la fin. Sur la toute fin je retrouve un regain d’énergie et je règle facilement au sprint mon compagnon pour prendre la 8ème place de ce 55 km (56 km sur mon polar) en 2h29 (22,22 km/h officiel ; 22 ,7 km/h sur mon polar). Après analyse des résultats j’observe que ma fringale m’aura fait perdre à peu près 3 minutes… Avant un petit retour au calme, je croise Koste (je dois dire assez étonné de te voir boucler les 55km en 2h33 alors qu'après 20 km on t'avait repris près de 25 minutes (t'étais bien parti à 8h04 comme indiqué sur les résultats imprimés dans la cafetaria ?)), Carlito et Majid venu en supporter ! Comme je ne suis pas repris dans un podium, je décide d’allonger ma sortie par une boucle supplémentaire, ce sera le 25 km (+ qq sur route). J’avoue que les traces devenaient de plus en plus difficile au fur et à mesure que du monde était passé sur les chemins soumis aux conditions météo de plus en plus exécrables. Au final avec l’échauffement j’aurai aujourd’hui parcouru près de 90 km, un bon entrainement en vue des semaines qui viennent, et déjà pour dimanche prochain où j’espère « tenir » jusqu’au bout la distance en ne commettant plus ce genre d’erreur. Enfin, un petit resto viendra clôturer cette journée ! En conclusion, du positif avec : - une forme déjà très bonne, je suis vraiment content d’avoir pu jouer la victoire aujourd’hui. C’est finalement un point positif que de voir cette 8ème place (dont j’aurais au départ été vraiment content) comme une déception… - le vélo juste incroyable. On pourrait croire que comme je suis cette année aidé par Lapierre, que je suis « obligé » d’en faire la promo, mais non je suis bouleversé par le rendement et l’efficacité du vélo, juste énorme de sécurité, de maniabilité, de nervosité et de confort en même temps. Je ne pensais pas trouver mieux que le Spark, et bien pourtant si !!! - j’ai repris bcp de plaisir à faire « la course », vraiment je ne me suis pas ennuyé 1 minute aujourd’hui. Je trépigne d’impatiente d’être les semaines prochaines ! - un fléchage irréprochable, des signaleurs où il faut, une inscription indépendante des chronos vis-à-vis des randos…l’organisation de manière générale. - avoir revu bcp de gens  Du moins avec : - la fin commune randos-chronos et des risques « d’accros » stt quand on joue une place, mais c’est difficilement évitable je sais. - je me répète mais mon erreur inadmissible de débutant… - les conditions météo, ça fait mal au cœur que de voir son beau vélo dans un état pareil… Bonne récup à tous et bravo aux différents BMB qui se sont illustrés sur les chronos Sur la course 55 km
  10. Salut p'tit gars! L'été est bon?

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