Et bien, décidément, cette rando, depuis longtemps, fait causer...
Et pas toujours dans le même sens !
Voilà un moment que je n'y étais venu, et j'ai été très content de l'avoir faite, cette réputée boueuse...
J'ai connu les premières éditions, il y a pas loin de vingt ans, et c'est vrai, on y marchait beaucoup...
Roues de 26, freins v brakes...on coinçait, on pestellait, et on était bien content d'arriver au bout !
Désolé, mais les temps ont changé, même si le terrain est resté pareil !
J'ai dû, cette fois, faire 2 ou 300 m à pied, par manque d'adhérence, mais est-ce là un drame ?
Cela permet de réchauffer un peu les arpions, et puis, la marche, c'est aussi du sport, non ?
Non seulement cela ne m'a pas dérangé, mais il faut savoir que la côtelette boueuse après le 1er ravito, où nous étions plus de vingt pédestres forcés, fut grimpée avec aisance par la sympathique Magali, ex monitrice des jeunes aux Blancs Gilets, et cela sous mes yeux exorbités ! Chapeau, l'artiste !
Plus loin, juste avant le second ravito, un long faux plat fort boueux, plein de gens à pi...
Et bien, le vieux croûton que je suis a tout fait sur le vélo !
Comme quoi, tout est faisable...si on a de la persévérance...
Quand à "saloper" sa bécane, je choisi toujours de rouler dans les flaques, et ma transmission a, toute la journée, été propre...
Mes deux potes, ne suivant pas cette trace, ont chargé leurs pignons de sale façon...
Comme quoi, y a pas que les guibolles...
Extraordinaire ambiance hors du commun lors de l'after, il faut y être pour le croire !
Bref, à mon avis, si on ne veut pas rester dans son divan à compter ses doigts, les plaisirs de Walcourt fin janvier, sont boueux mais aussi plaisir de roi...