Impossible d'expliquer ça aux plus jeunes. Daesh, la Syrie, la coalition, les émigrés, la politique intérieure, ... pffffff tout se mélange.
Avec des enfants, si un jour j'y suis confronté, je leur parlerai de l'importance du noyau familiale : on doit tous veiller les uns aux autres. Et que si certaines personnes ont commises des actes impardonnables, c'est parce qu'elles n'ont pas été entourées par leurs proches, par l'amour que nous, nous partageons.
Je parlerai de la facilité avec laquelle on manipule quelqu'un de faible (or nous passons tous pas des périodes plus difficiles) et qu'il est important de se confier à quelqu'un de confiance en période de crise (personnelle). Comme il est tout aussi important d'être toujours à l'écoute et attentif.
Les infos relayent suffisamment les images d'horreur, les discours forts et vides en même temps. Moi, j'insisterai sur l'homme, plutôt que sur le terroriste; sur des questions d'idéologies plutôt que sur des chiffres (qui honnêtement me dépassent aussi). Puis j'éviterai surtout l'amalgame avec certaines communautés religieuses qui elles-mêmes condamnent ces atrocités.
Aujourd'hui, je pense aux victimes et leurs entourages. Je pense aussi à ces jeunes qui ont fini par faire l’impensable à cause de ces enculés [là... j'avoue, pour ceux-là : ceux qui sont bien au chaud derrière leurs ordinateurs... j'appliquerai la loi du Talion) et leurs familles qui en plus d'être maintenant étiquetées/surveillées/suspectées doivent se sentir réellement coupables.
Je rappelle que des jeunes adolescents s'engagent pour le djihad sans pour autant que leurs familles ne partagent une quelconque croyance. La propagande du Daesh semble tellement puissante qu'aucun foyer ne semble à l'abri d'être bouleversé !
En tous les cas, chers parents, je vous souhaite bonne chance pour trouver les mots.
N'oubliez pas que vous êtes formidables.